Vie chère au Mali : Inflation galopante et rareté des denrées de première nécessité
Meguetan Infos
Depuis un certain temps, on note une hausse généralisée des prix des denrées de forte consommation. Malgré l’implication des autorités pour contenir cette flambée, les prix des denrées continuent de grimper sur le marché. Cela est dû d’une part à l’inflation et d’autre part à la rareté des denrées alimentaires.
Face à des prix qui ne cessent d’augmenter sur le marché, les efforts fournis par l’Etat ne se ressentent pas sur le pouvoir d’achat de la population. On assiste à une surenchère entre l’Etat et les fournisseurs.
Sur le marché de Lafiabougou en Commune IV, on constate de manière excessive une augmentation sur presque toutes les denrées alimentaires surtout celles de première nécessité.
Ainsi, le kilo de la viande, qui était vendu entre 2500 et 2700 F CFA, est cédé présentement à 3000 ou 3200 F CFA par endroits. Le sucre, précédemment vendu à 500 F CFA, est désormais à 700 F CFA le kilo. L’huile est passée de 1300 à 1500 F CFA le litre. Le kilo du lait en poudre est à 3000 F CFA alors qu’il était à 2800 F CFA.
S’agissant du charbon, le combustible le plus précieux, le sac se situe désormais entre 6000 et 6500 F CFA alors qu’il se vendait à 4000 ou 4500 F CFA. Au regard de ces prix, on peut dire qu’actuellement pour une famille qui avait pour argent de popote 2000 F CFA se voit aujourd’hui contrainte de passer jusqu’à 3000 F CFA, voire 5000 F CFA. Concernant la cause de la cherté de la vie, plusieurs facteurs rentrent en jeu : l’inflation galopante et la rareté des denrées de première nécessité.
D’après les marchands, c’est cet état de chose qui explique la hausse chez les fournisseurs. “Les marchandises sont inaccessibles et très chers. Donc on est obligé d’augmenter les prix pour nous en sortir”, se défendent-ils.
En raison de la rareté des denrées, les usagers se plaignent de cette hausse car cela n’est pas donné à tout le monde de suivre cette augmentation répétitive.
Faty Maïga
Mali Tribune