Vidéo polémique sur le recrutement de la protection civile: Le directeur régionale de Koulikoro donne des précisions.
La récente publication d’une vidéo concernant le recrutement à l’intégration du corps de la protection civile de l’année 2019 au Mali a créé une véritable érosion médiatique. Hier Mercredi 29 Mai, le directeur général de la protection civile a fait un point de presse pour éclairer profondément les lanternes par rapport à la situation qui prévaut.
Au niveau régional, le directeur régional de la protection civile, le commandant Sibiri Yoro Koné, dans un entretien exclusif accordé à Méguetan INFOS a de son côté apporté des éclaircissements par rapport à ce qui s’est passé réellement à MARKALA.
Selon le directeur régional, c’est une forme procédurale qui serait à la base de cette polémique. En effet tout recrutement militaire respecte de longue procédure, notamment des épreuves physiques, des visites corporelles, mais principalement des examens médicaux. C’est après la publication des résultats de cette dernière étape qui a d’ailleurs durée 4 mois en raison de sa complexité, que les contingents ont pris la route de Markala pour démarrer les formations militaires. Comme cela se doit, avant d’entamer ladite formation, les nouvelles recrues doivent passer d’autres examens médicaux appelés visites d’accueil. Une visite qui permet de déterminer la situation sanitaire des éléments après les 4mois passés. Selon les précisions du directeur régional, sur les 500 éléments recrutés, les résultats de cette visite d’accueil ont conclu que 22 personnes présenteraient des maladies qui peuvent comporter des allures contagieuses. Ainsi, la protection civile étant un service humanitaire, en voulant respecter les sentiments et l’intégrité morale, de ces nouvelles recrues qui viennent fraichement de quitter leurs siens dans l’espoir d’entamer une nouvelle étape de leur vie, leur annoncer une telle nouvelle à l’impératif pourrait provoquer un choc de désespoir à leur niveau. C’est pourquoi, on les a fait parcourir ce long périple de Markala à Bamako en passant par Ségou avant de les annoncer.
Concernant le remplacement de ces éléments par d’autres, le directeur régional de la protection civile de Koulikoro a signalé que, tout recrutement nécessite un budget conséquent au niveau national. En 2019, le budget prévu pour le recrutement à la protection civile, prend en compte 500 personnes. Les 22 éléments exclus doit être impérativement remplacés pour conformité.
Le commandant de la protection civile de Koulikoro de préciser qu’un cadre est ouvert par la direction générale de la protection civile, pour permettre à tout ce qui se trouve dans cette situation d’aller retirer leur fiche médicale pour avoir le cœur net par rapport à la situation.
En sommes, pour vice de forme, la direction générale de la protection civile serait victime de sa bonne foi ? Parce qu’elle voulait respecter l’intégrité morale des victimes de la visite médicale d’accueil à Markala. Il serait temps qu’on prenne nos responsabilités face à certaines situations. Les responsables de la protection civile doivent savoir que tous les candidats au départ avaient l’espoir d’arrivée à l’épreuve finale «sortir comme élément du corps ». Chaque étape du recrutement est proportionnelle à une vague d’élimination. Au même titre, cette étape est une forme d’élimination comme partout ailleurs. Il appartenait donc aux responsables de leur dire clairement sans jambage ni tournure, leur cas comme cela se devait. Vu l’atmosphère actuelle, malgré les éclairages faits par le directeur général de la protection civile, la tempête ne baisse pas par rapport à cette situation et l’étoile de la corruption brille toujours sur l’horizon.
Nayté.