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Victimes des crises au Mali : AGRV à pied d’œuvre

Meguetan Infos

L’Autorité de gestion des réparations en faveur des victimes des crises au Mali (AGRV) a tenu sa 4e session ordinaire la semaine dernière. La cérémonie d’ouverture de la session a été coprésidée par Sidi Camara, président du Comité d’orientation de l’AGRV et Sidy Al Moctar Oumar, secrétaire exécutif. Bientôt une nouvelle phase pour la mission, promet le président du comité d’orientation. C’était au siège de l’AGRV à Koulouba.

 Après la phase de la Commission justice vérité et réconciliation (CVJR), qui consistait à l’identification des victimes des crises maliennes de 1960 à nos jours, place maintenant à la gestion des réparations qui revient à l’AGRV.

Selon le président du comité d’orientation de l’AGRV, Sidi Camara, la CVJR était chargée de l’aspect politique de la réparation en faveur des victimes des crises. A travers des audiences publiques, elle avait pour rôle d’identifier et d’enregistrer toutes les victimes de crises politique de 1960 à nos jours.

Selon le président du comité d’orientation, après les missions de la CVJR, place à la gestion des réparations de préjudice qui revient à l’AGRV. “La CVJR a identifié à peu près 30 000 supposées victimes. Mais il n’est pas forcément dit qu’elles sont tous des victimes”, a expliqué M. Camara avant de préciser que c’est l’AGRV qui va reconnaitre les victimes qui ont droit à la réparation conformément à la loi de la réparation. “On peut être victime sans être dans le cadre de la réparation”, dira-t-il.

A ce jour, selon le président Sidi Camara, l’AGRV est bien mise en place. Elle est composée d’un cadre organique dont le secrétariat exécutif et d’un organe délibérant, notamment le comité d’orientation qui est à cette 4e session ordinaire.

Cette session du comité d’orientation délibèrera, selon le secrétaire exécutif, Sidy Al Moctar, sur les sujets de passation des marchés de 2024, le plan de formation, la communication et le règlement intérieur.

“Nous sommes en train de mettre les outils de gestion en place”, a dit le président Sidi Camara pour citer et préciser : “Tels que les fiches d’identification, le plan de passation pour les dépenses et après, on en viendra à la réparation proprement dite”. Ensuite il a énoncé que tant que les outils cités, ne sont pas mis en place, on ne pourra pas parler de réparation.

 

Koureichy Cissé

Mali Tribune

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