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Viagra, aphrodisiaques et stimulants sexuels : Ces nouveaux produits qui débarquent chez les herboristes

Le régime thé à la menthe cacahuètes a longtemps été l’aphrodisiaque du pauvre.

Le piment aussi possède cette sulfureuse réputation. En plus de mettre du feu dans les papilles gustatives, ce condiment est censé également souffler sur les braises du désir. D’autres vous diront qu’il n’y a rien de mieux qu’un bon plat de truffes. Tout cela fait désormais figure de remède de grand-mère par rapport à la révolution apportée par la petite pilule bleue. Cette fameuse pilule qui permet de redresser la fierté des messieurs quand celle-ci vient, pour une raison ou une autre, à décliner.

Aujourd’hui, la petite pilule bleue s’est tellement démocratisée qu’elle se vend dans les drugstores et chez les herboristes. Sous le comptoir ou sous le manteau. Si le viagra et ses génériques se vendent déjà très bien en pharmacie, le viagra chinois, sous une multitude d’appellations, est en train d’envahir le marché par des circuits parallèles. Pas seulement du viagra, mais toute une panoplie de produits aux noms étranges ou évocateurs. Même si vous n’arrivez pas à déchiffrer l’idéogramme chinois qui orne la petite boîte dont le vendeur s’empresse de vous raconter qu’elle fera de vous un incomparable amant, le bel étalon cabré qui orne l’emballage est déjà tout un programme.

Virée chez quelques «herboristes» et petit tour d’horizon des produits proposés. Une pommade pour agrandir son phallus, des gélules pour avoir du cœur à l’ouvrage, des pilules pour que monsieur ne soit pas consterné par une virilité qui indique six heures et demi au moment fatidique, du chewing-gum pour émoustiller madame et un gel qui se vante de rendre ses voies plus étroites. Vaste choix. Il existe désormais plusieurs artifices chimiques pour réveiller une libido en berne. Ce n’est pas encore le sex-shop, mais c’est déjà une petite révolution.

Au hit-parade des stimulants soft, le ginseng sous différentes formes. Cette plante qui nous vient de Chine précédée d’une solide réputation vantant ses vertus aphrodisiaques, se vend en sachet, en pots mélangée avec du miel et sous différentes formes. Il y a aussi le traditionnel pot de miel mélangé à la noix ou à d’autres arachides. Cela vient d’Égypte ou des pays du Golfe. Il a toujours ses adeptes mais un herboriste ayant pignon sur rue nous a confié, sous le sceau de l’anonymat ceci : «Avant, j’écoulais jusqu’à 150 pots par mois. Depuis l’arrivée du viagra chinois, j’en écoule à peine une quinzaine», dit notre homme. Il vaut mieux s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints, semblent se dire tous les clients qui ont lâché l’improbable confiture censée vous redonner de la vigueur à long terme pour une petite pilule à effet immédiat. D’après un autre vendeur, ce sont des hommes qui ont un rendez-vous galant qui en prennent.

Selon les confidences de certains vendeurs, ce sont beaucoup plus les maîtresses occasionnelles ou attitrées qui en bénéficient plutôt que les épouses légitimes. En dehors, bien évidemment, des hommes dont la libido est chancelante, la vigueur vacillante ou la prostate défaillante. Il faut également ajouter la catégorie, assez fournie, de ceux qui craignent la honteuse panne sèche la nuit tant attendue de leurs noces. Plus besoin d’aller voir un marabout qui vous fournira un improbable talisman. Un petit tour chez le pharmacien ou le droguiste du coin fera l’affaire.

A. Diallo

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