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Vaccination de la fille à Kanadjiguila : Les contre-vérités de la vétérinaire Nakani Diallo

Après les différents témoignages sur la vaccination de la fille de 7 ans par ses « élèves », le jeudi 9 avril, la doctoresse vétérinaire, Nakani Diallo, lève le ton pour nier le fait et se coule dans la dynamique de classer l’affaire dans la rubrique des faits divers !

Assise dans son salon, le sourire aux lèvres, la doctoresse vétérinaire, Nakani Diallo, tente de nier l’évidence. Il s’est agi, pour elle, de démontrer la fausseté des informations diffusées sur les réseaux sociaux et dans les journaux de la place. Ce, à propos de l’administration d’un vaccin à une fille de 7 ans par « ses 3 élèves vétérinaires » à Kanadjiguila. De sources sûres, ils avaient un ordre de mission datant de février 2020 et délivré par le Sous-préfet de Kalaban-coro.

« Ces vétérinaires étaient en train de faire leur travail. La vaccination de la fille n’est pas vrai ». Ce sont les mots de la bonne dame qui dit avoir un doctorat et à son actif presque « 1000 stagiaires formés en 19 ans au Centre de formation pratique en élevage (Cfpe), l’ancien EIV». En outre, sur les mêmes réseaux dont elle doute de la fiabilité, elle livre sur la place publique sa méconnaissance de l’affaire en se trompant du lieu et des personnages de l’épisode dramatique à la suite duquel « ses élèves vétérinaires» ont failli laisser leurs peaux.

En essayant de rendre faux les faits révélés par les témoins, elle donne des informations erronées. Elle cite Ouenzzindougou comme lieu, avant d’ajouter que ce sont les gendarmes, coïncidant avec l’événement malheureux ont empêché « la foule déchainée » de lyncher ses disciples. Ce qui est invraisemblable au sens plein du terme.

Ce raisonnement de la fameuse vétérinaire est non seulement « marrant », mais aussi abracadabrant. L’extravagance de sa déclaration crève les yeux. Pour elle, tout ce qui a été dit est faux. Donc ceux qui ont donné les premières informations sont des menteurs. Il s’agirait de la gendarmerie et la mairie d’Ouenzzindougou qui étaient au centre de cette affaire. La mairie n’était même pas informée du « contrôle » qu’ils étaient en train de faire. La bonne dame Nakani n’a pas hésité également de faire savoir que ceux qui sont proches de l’affaire n’ont pas dit réellement ce qui s’est passé. Mais, c’est elle, confortablement installée dans son salon, qui sait miraculeusement ce qui tout.

L’ubuesque est que ses élèves vétérinaires qui ont pour rôle de contrôler les produits provenant de l’espèce animal ont été retrouvés avec la piqûre. De sources bien introduites, le bras la fille portait les traces de la piqûre et son habit blanc, les taches de sang. A dire la vérité que Nakani ignore jusqu’à présent, c’est Nouhoum Kélépily, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), non moins opposant de Mamourou Kéita, qui les a sauvés de la vindicte populaire. Et c’était à Kanadjiguila et non à Ouenzzindougou pour votre information la doctoresse Nakani.

Si la vétérinaire Diallo a trouvé des suivistes pour les amadouer, elle a raté le coche en essayant de convaincre tous les facebookers. Comme il n’est donné à personne de « cacher le soleil avec sa main », le jour de la vérité viendra. Mais en attendant, l’affaire est transmise à la justice et les présumés accusés sont placés sous mandat de dépôt à la Maison centrale d’arrêt de Bamako.

Avant de faire un poste sur les réseaux sociaux, la doctoresse Diallo devrait, en vrai mère de tous les enfants du Mali, se rendre à Kanadjiguila pour découvrir les tenants et aboutissants de cette affaire. Si elle dit qu’il n’ya pas trop de communication sur le travail que ses élèves font, c’est un manque de volonté manifeste. Sinon tous les moyens de communication sont mis en place pour faire connaître son travail.

Dieu veille !

Bazoumana KANE

Source: Journal Le Prétoire-Mali

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