Tribune libre: Le Mali était-il sous le NTIC des rebelles ?
« De la période transitoire à la signature des Accords (dit de paix) d’Alger, le champ médiatique a été laissé, abandonné au MNLA et autres irrédentistes affiliés qui l’ont occupé et malicieusement utilisé à répandre partout dans les sphères et milieux politiques européens des contrevérités historiques, sociopolitiques accréditant leur thèse d’un utopique État. Ils mirent en place un véritable arsenal de Spécialistes en communication maîtrisant parfaitement l’outil NTIC et dévolus à cette tâche.
Sous les propagandes distillées çà et là, il fut un temps où le Parlement Européen même a servi de tremplin institutionnel aux cadres et ténors des séparatistes du MNLA.
N’eût été les protestations (bien qu’isolées) de certains de nos compatriotes immigrés d’Europe à Strasbourg et, notamment, les interventions dans l’Hémicycle européen des Honorables Députés Ambarcane et Mme Haïdara Aïssata qui ont confondu des Indépendantistes à leurs contradictions en pleine séance devant des Députés Européens, presque toute l’Europe serait acquise à leur cause.
Du Gouvernement transitionnel à l’électif, nos autorités ne semblent toujours pas mesurer ou comprendre la portée médiatique de l’information, des événements, leurs suivis et ventilation, pour n’avoir créé aucune structure appropriée à cet effet. En termes d’occupation du terrain médiatique, les nôtres n’ont créé que des cellules disparates, de diffamation, d’insultes et de mensonges à l’encontre de leurs adversaires politiques ou partisans.
L’événement du jour est la sortie improvisée du Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, M. Tiébilé Dramé, animé d’un réflexe patriotique spontané, face aux comportements avilissants d’un individu…fut-il dirigeant rebelle, cela ne lui confère nullement de statut officiel institutionnel du Mali, autre que citoyen imposable.
Quoi que l’on dise ou pense de Tiébilé Dramé, son brillant rhétorique luminaire à recadrer Ibrahim Ould Sidat de la CMA, a tiré les patriotes maliens de la torpeur, de l’irritation et d’une rancœur muette longtemps comprimée.
En manque de structures gouvernementales à maintenir vivace en échos un si grand acte posé, je rends hommage tous ces frères amis et compatriotes Babemba Touramakansi, Ousmane Wane, Boubacar Koumaré, Samba Gassama, Général Youssouf Mangara…et tant d’autres qui ont rehaussé de tout son éclat l’action de TD dans des analyses décryptées ou en réponse aux quolibets truffés de fausses affirmations de Mossa Ag Attaher.
Daouda D. Doumbia
NB : les titres sont de la Rédaction
Le Combat