Plus de 120 mini bus sont enregistrés dans le registre de transport en commun entre Koulikoro et Bamako. Ces minibus ont pris la place des taxis actuellement dans le parc automobile de la cité du Meguetan. Un nombre qui semble trop élevé par rapport aux besoins de transport de la population. Selon nos enquêtes, à cause de cette pléthore un mini bus ne peut effectuer un seul voyage par jour. Il arrive de fois qu’un véhicule se contente d’un voyage pour deux jours.
Pour Lopez un chauffeur de la place devant la station YARA, c’est l’évolution de la technologie joue sa partition terriblement dans cette situation, car beaucoup personnes règlent leur commission par téléphone sans se déplacer et d’autres préfèrent utiliser les motos pour les déplacements entre Bamako et Koulikoro. Une situation qui fustige sérieusement le secteur du transport en commun. Cependant, il faut signaler qu’une voiture affrétée ne quitte pas la place sans atteindre le nombre complet de passager. De fois il se produit même quelques accrochages entre passagers pour se faire une place dans le véhicule, mais rien de catastrophique.
Il ressort en effet qu’en plus du surnombre de voiture sur le trajet, une mauvaise organisation du secteur de transport notamment le fret mine le domaine du transport entre Koulikoro et Bamako. Ajouté à cela, le bras de fer interminable entre les différents syndicats de transporteurs. Des inconvenances qui tuent le secteur du transport à Koulikoro et dont les conséquences sont lourdement fâcheuses sur le développement socioprofessionnelle et économique de la ville de Koulikoro
Aïcha Coulibaly Stagiaire.
