L’hémicycle de l’Assemblée nationale française, le 3 mars 2020. REUTERS/Benoit Tessier
Texte par :
RFI
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En France, l’Assemblée nationale est à son tour touchée par le coronavirus. Le député Les Républicains du Haut-Rhin, Jean-Luc Reitzer, a été contaminé, tout comme un salarié du Parlement.
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L’Assemblée est en train de prendre des mesures de précaution. Coïncidence, le calendrier politique offre un répit aux parlementaires : une trêve traditionnelle est prévue 15 jours avant les municipales, à compter du samedi 7 mars.
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Ce qui signifie que les députés ne siégeront pas. Mais les salariés de l’Assemblée, eux, continueront à travailler. Il s’agit donc dans un premier temps d’identifier les personnes qui ont été en contact avec celles qui ont été contaminées, et d’appliquer les mesures de quarantaine.
« Informer, sans hystériser »
La buvette, où travaille la personne contaminée, a été fermée pour qu’elle puisse être désinfectée. « Informer sans hystériser », tel est le mot d’ordre de la présidence de l’Assemblée.
Les visites du public sont l’autre préoccupation, explique l’entourage du président de l’Assemblée, Richard Ferrand. Il y a jusqu’à 500 personnes par jour qui viennent découvrir les lieux : citoyens, écoliers…
Pour le moment, ces visites sont maintenues. Mais en cas de passage au stade 3 de l’épidémie, l’Assemblée fermera ses portes au public.
