Arrêté à Lomé sans mandat d’arrêt alors qu’il était en séjour le 03 novembre dernier, l’opposant Jean-Paul Oumolou, après plus jours d’audition à la gendarmerie, a été présenté au juge d’instruction qui lui décerné un mandat de dépôt vendredi 12 novembre.
« Incitation à la révolte contre l’autorité de l’État », « outrage envers les représentants de l’autorité publique », « diffusion de fausses nouvelles » et « apologie des crimes » sont les quatre chefs d’accusation auxquels Jean-Paul Oumolou va devoir répondre.
Il a été déféré directement vendredi 12 novembre devant un juge d’instruction qui lui a signifié son mandat de dépôt. Son avocat, Gil-Benoît Afangbédji a trouvé son client très combattif et courageux. Il ne reste pas moins que la bataille juridique ne fait que commencer.
Jean-Paul Oumolou encourt jusqu’à 20 ans de prison
Nommé ambassadeur auprès des Nations unies à Genève par le gouvernement en exil de Gabriel Agbeyomé Kodjo, Jean-Paul Oumolou serait une victime. Encore sous le choc, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson estime que tous les prisonniers politiques doivent être libérés.
Pour les chefs d’accusation qui lui ont été signifiés, Jean-Paul Oumolou encourt 20 ans de prison. À la sortie du tribunal malgré ses menottes, il est resté calme, obéissant aux injonctions des gendarmes qui le conduisaient dans leurs locaux. Il sera très prochainement envoyé en prison.
RFI