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Tentative de récupération de la plateforme : Le Directeur Régional des douanes de Tombouctou, un Conseiller Technique de la présidence de la République et le représentant du général Gamou dans l’œil du cyclone…

Depuis quelques temps, une mini crise secoue la plateforme. Après avoir suivi la sortie médiatique de l’Inspecteur des douanes, MOULAYE Ahmed Ould MoulayeReganni et non moins Directeur Régional des douanes de la région de Tombouctou, que nous avons approché Me HarounaTourhé, porte-parole attitré de la plateforme. Démocrate et transparent, il a rassemblé ses frères des autres groupes conduits par leurs chefs politiques et leurs chefs d’Etat Majors respectifs outre la CMFPR, le MAA et le GATIA dans son bureau sis à l’ACI 2000. La plateforme est composée de groupes armés signataires de l’accord d’Alger du 1er mars 2015, la plateforme dont le porte-parole est Me HarounaTourhé se voit son poste ravivé par M. Moulaye Ahmed OuldMoulayeRegganni, l’assistant au SG, PR Ahmed Ould Sidi Ahmed et non moins Directeur Régional des Douanes de la région de Tombouctou. C’est fort de son parcours patriotique de cette plateforme qui a emmené le gouvernement à signer sous l’égide de la communauté internationale le 1er mars 2015, l’accord d’Alger, qu’un trouble a été créé mais elle n’a vraisemblablement pas besoin. Exclu des rangs du MAA le 15 avril dernier, déclaré persona non grata et exclu manu militari de la salle de réunion du CSA la semaine dernière, Moulaye (qui s’est auto proclamé porte-parole de la plateforme au CSA) et son duo M. Fahad (SG du GATIA) et son acolyte, M. Mahamane Maïga dit Doura, (membre de la CMFPR) et non moins Conseiller Technique à la présidence de la République, tentent de créer une rébellion, une sorte de récupération, sans succès.

Tout est parti du retour du SG du MAA, Pr Ahmed Ould Sidi Ahmed qui a demandé à son assistant, M.  Moulaye Ahmed  OuldMoulayeReggani, non moins Directeur Régional des Douanes de la région de Tombouctou, qui le représentait aux réunions du CSA, qu’il reprend sa place, a été la goutte d’eau qui va déborder le vase. Et pour cause !

La reprise du SG du MAA de sa place aux réunions du CSA, qui fera sortir Moulaye de son gong, nous précise-t-on. « Ayant pris goût aux perdiems, l’attitude de cet Inspecteur des Douanes, non  moins DR de la douane de Tombouctou, n’est autre que de la roublardise puisque cet homme est trop habitué à ce genre de comportement. Moulaye n’est pas à son premier coup, il est habitué aux coups bas pour parvenir à ses fins », poursuit notre interlocuteur très amer.

Un autre membre influent du MAA poursuit en disant que : « Moulaye a pris goût aux perdiems du CSA et ne veut plus abandonner. Vous savez, il y a longtemps qu’il a préparé son opération faisant passer le SG Ahmed comme son adjoint alors que c’est tout le contraire ». Suspendu, voire exclu par le MAA le 15 avril pour ses activités jugées fractionnelles, donc dangereuses pour l’unité et la cohésion de la plateforme, le sieur Moulaye ne se laissera pas faire et monte sa riposte.

Mis en minorité au sein du MAA, exclu des réunions du CSA, l’assistant du SG (aujourd’hui entré en rébellion contre ses frères), habitué à de tel duel, a vu son coup de Jarnac déjoué ; lui qui est accusé d’abus de confiance sur le Pr Ahmed, non moins SG du MAA ainsi que la quintessence de la communauté. Selon nos informations, le DR de Tombouctou, voulait tout simplement, fort de ses appuis et non les moindres tapis dans l’appareil d’Etat, disons au sommet de l’Etat, indique-t-on, usurper d’un tour de passe, la place du SG.

Ce qui a malheureusement échoué puisqu’il sera non seulement exclu du MAA et interdit des réunions du CSA où il vient d’ailleurs d’être exclu au cours de leur réunion, manu militari. Humilié, toute honte bu, le sieur Moulaye rejoint par ses acolytes (Fahad et Doura), a été vidé de la salle sans ménagement. C’est ce qui explique sa sortie médiatique où il se dit porte-parole de la plateforme, a-t-on précisé au cours de la réunion.

Mieux, le titre pour lequel il se prévale, a été démenti par une correspondance liminaire, limpide de Me HarounaTourhé (voir encadré), celui-là même qui a été désigné par ses camarades, porte-parole et qui, en guise de rappel, a été le premier à signer l’accord d’Alger à Alger le 1er mars 2015,mieux, l’enfant de Gao est membre fondateur du mouvement « Ganda Koy, chef historique mis créé le 1er mai 1994 ».

Cette crise qui vient d’éclater au grand jour couvait depuis le retour du SG  Pr Ahmed Ould Sidi Ahmed qui voulait reprendre sa place au sein du CSA présidé par l’Algérie, ce pays voisin du Mali et incontournable dans la résolution définitive de notre crise.

Les mêmes sources précisent que le courroux, voire l’isolement actuel du DR de Tombouctou, trop présent à Bamako, que dans la cité des 333 saints pour vaquer à ses activités  de gabelou, a été exclu des rangs du MAA lors d’une réunion de son bureau au grand complet le 15 avril dernier qui a décidé de se débarrasser de celui qui commence à outrepasser les limites.

Selon des responsables du MAA que nous avons rencontré, pour éviter de créer une confusion au CSA sur la représentativité du MAA à ses réunions, son bureau a adressé une correspondance à son président qui a pris bonne note, « car il s’agit d’une crise interne à la plateforme comment voulez-vous que la communauté internationale se mêle ? », s’indigne un membre du MAA.

En réalité, explique cet autre membre influent du MAA : « A la CMA, il y a eu onze mouvements qui ont été créé une fois leurs responsables l’ayant quitté pour créer une nouvelle entité, jamais ni le gouvernement malien, ni la communauté internationale ne se sont mêlés. Comment voulez-vous que la communauté internationale se mêle de nos affaires intérieures ?

Cela n’est pas possible et d’ailleurs elle vient de le prouver en excluant Moulaye des réunions du CSA. Moulaye Ahmed OuldReggani, selon nos informations,  a été déclarée persona non grata par le MAA. Pire, il sera même exclu manu militari de la salle de réunion du CSA.

Ce qui met un terme à ses intentions de prétendu porte-parole de la plateforme en lieu et place de Me HarounaTourhé celui –là même qui a signé le 1er mars 2015 à Alger l’accord d’Alger pendant que ceux qui s’agitent n y étaient pas ». No comment !

« Au MAA, l’indignation et l’exaspération sont à leur comble suite aux agissements de Moulayeappuyés par sa bande qui parleurs actes (conférences de presse, lobbying), tentent de semer la confusion dans l’opinion nationale et internationale pour faire savoir qu’il est le porte-parole de la plateforme», nous confie un haut cadre du MAA.

Un autre renchérit en confirmant que: « Moulaye sait qu’il a été désavoué par tout le monde. C’est pour cela qu’il se fait entourer de gens comme lui tels que Fahad, (SG du GATIA) ou AbderhamaneMaïga dit Doura, (non moins Conseiller Technique à la présidence de la République et membre du CMFPR). Mieux, si Moulaye agit de la sorte, c’est qu’il compte sur de hauts cadres et non les moindres, tapis au sommet de l’Etat, ainsi que dans différents services de l’Etat malien au vu et au su de tout le monde. Mais fort heureusement, la communauté internationale n’a pas voulu tomber dans son jeu et l’a renvoyé manu militari  de la salle de réunion du CSA sans commune mesure».

De l’avis général, Moulaye et sa bande habitués à encaisser des perdiems, ne voulaient plus rejoindre leurs postes respectifs. En clair, la communauté internationale a préféré la légalité et la légitimité que le désordre, le faux fuyant et la confusion puisque garante de l’accord d’Alger et surtout de son application qui cause des grincements de dents.

Comme on peut le constater, le sieur MoulayeReggani désavoué par les siens qui ne comprennent plus ses prises de positions et ses manœuvres jugées dilatoires et mêmes machiavéliques visant à saper la plateforme afin de créer une confusion, la communauté internationale à travers le représentant de l’Algérie qui préside le CSA ne comprend plus les agissements de ce groupuscule qui se trouve sur la sellette.

« Fin tacticien et calculateur, ce Moulaye est trop dangereux puisque ne reculant devant rien pour atteindre ses objectifs. Ce qu’il a tenté de faire, n’est qu’un abus de confiance fait sur le Pr Ahmed qui ne pouvait pas imaginer ses agissements diaboliques», a dit cet autre cadre du nord qui a préféré garder l’anonymat.

Comme on le voit explique un cadre du MAA : « Le divorce est consommé entre Moulaye Ahmed et le MAA qui l’a accepté pendant qu’il vivait une situation gravissime en tant cadre dans une grande société privée de la place qui à l’époque le traquait. C’est chez un haut cadre du MAA qui a trouvé refuge ». De nos jours, les langues se délient et ses frères outrés, choqués, n’arrivent toujours pas à comprendre  ce qu’il vient de faire à  toute la communauté arabe du Mali, par ses agissements qui risquaient se porter un grand coup au processus d’Alger. Ce que la communauté internationale ne sera pas prête à accepter.

En guise de rappel, selon de fins connaisseurs, Moulaye doit son ascension grâce au MAA ; ce groupe qui est composé de différentes fractions et de tributs et non les moindres au nord du pays. « L’homme n’a aucune conviction mais se bat que pour ses intérêts pendant nous nous battons pour le bonheur de nos populations dont nous avons perdu bien de parents, d’amis, de connaissances, lui n’en a cure. Depuis la dislocation du FUA, Moulaye, qui n’est membre d’aucune structure, d’aucun bureau du MAA, se bat depuis pour se hisser là où il se trouve. Ce qui l’intéresse, c’est son intérêt et il est prêt  à tout pour parvenir à ses fins. La méthode l’importe peu. Il est l’incarnation du mal», martèle un membre du MAA très remonté.

Comme on le voit, au sein de la plateforme, le torchon qui brûlait est sur le point d’être éteint. Mais la question de porte-parole n’est plus d’actualité car Me HarounaTourhé demeure le seul mandaté et le Pr Ahmed remis dans ses droits, c’est  à dire, seul représentant au sein du CSA, du MAA. Pendant ce temps, Moulaye et ses camarades tentent de se donner une légitimité, en vain. Pour nos interlocuteurs, Moulaye et ses acolytes constituent un vrai danger pour le processus d’Alger.

Selon nos dernières informations, ni le CSA piloté par l’Algérie, encore moins la MINUSMA, ne reconnaissent qu’un seul porte-parole en la personne du très respecté Me HarounaTourhé et non MoulayeReggani décidément devenu indésirable.

« En attendant, Moulaye et ses camarades de fortune, multiplient les sorties médiatiques, comme s’ils prêchaient dans le désert», ironise un cadre du nord.

Pour le moment, les réunions du CSA sous l’égide de l’Algérie, ont repris de plus belle. «La récréation est terminée», martèle une source proche du dossier.

Enfin, l’attitude de l’ORTM a été  fustigée par ses reportages jugés biaisés dans cette crise qui secoue la plateforme, elle qui se dit faire du service public.

En réalité, indique nos sources, MoulayeRegganni aime diriger et c’est ce qui explique son courroux actuel, lui voulait devenir Calife à la place du Calife.

A suivre !

Hamady

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