Taux de couverture du Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5) : « Nous somme à un taux de couverture de 70% aujourd’hui », dixit Dr Arouna Sougané
Dans le cadre de la supervision des travaux de cartographie du cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH5), l’Institution national de la statistique (INSTAT), soucieux de donner la bonne information aux populations, a organisé une visite de terrain, le samedi, 25 Janvier 2020, à Néguèla, dans la Commune Rurale de Bossofala, avec la presse. Dirigée par le Directeur général de l’INSTAT, Arouna Sougané, la délégation a été reçue par la sous préfet Mme Maiga Oumou Maiga, le Maire de Gaoussou Nanakassé, le chef de village, Daouda Coulibaly, Abdoul Karim Diawara, coordinateur des agents recenseurs…
L’objectif de cette visite de terrain, a fait savoir Arouna Sougané, est de d’informer et d’orienter les médias sur les enjeux du RGPH5 afin de dissiper les amalgames et les rumeurs autour de l’opération. De façon spécifique, il s’agissait par l’INSTAT à travers cette initiative, de rassurer les médias sur les objectifs et les résultats attendus du RGPH5 ; leur expliquer la méthodologie des travaux de terrain du RGPH5 ; élucider les motifs d’interrogations autour de l’opération ; inciter les médias à accorder une importance capitale à l’opération. Car nous estimons à l’INSTAT, appuie le premier responsable de l’INSTAT, que la réussite de l’opération dépend aussi largement de la compréhension et de la collaboration des médias qui sont des relais incontournables dans la diffusion des informations relatives au RGPH5, mais aussi et surtout, dans la vulgarisation des messages de sensibilisation auprès des populations. Et pour ce faire, a ajouté Dr Sougané, les journalistes doivent disposer des bonnes informations afin de jouer leur partition dans la communication autour du RGPH5. Ce défi justifie l’organisation d’une visite de terrain de terrain des journalistes. C’est la raison qui explique notre présence aujourd’hui à Nèguèla. Cela pour avoir l’adhésion de la population autour du projet de RGPH5, rencontrer les autorités administratives, politiques et coutumières des différentes localités pour accompagner le processus. C’est aussi pour nous, ajoute Dr Arouna Sougané, de voir les conditions dans lesquelles les agents travaillent, s’enquérir de leurs difficultés et voir dans quelle mesure les solutions peuvent être apportées. Expliquer à la presse comment le travail se fait. Nous voulons que les uns et autres, dit-il, nous aident à les recenser pour qu’on ait des politiques stratégiques pour le développement du pays.
Concernant les difficultés, dit Arouna Sougané, notre visite concours à la recherche de solution à ces problèmes. Car, dit-il, il y a un déficit d’information, de communication à l’endroit de populations. La première étape est de sensibiliser, impliquer la population ce que font les agents recenseurs sur le terrain. Car c’est un travail qui vise le développement local, qui vise le développement communautaire, qui mêne la lutte contre la pauvreté. En faisant le bilan du RGPH5 aujourd’hui, a indiqué Dr Arouna Sougané, en termes de pourcentage, nous sommes à environ 70% du taux de couverture. Aujourd’hui, nous avons une idée de ce qui va être la population malienne. Mais c’est le recensement qui va nous confirmer ou infirmer de ce nombre. Ce taux concerne uniquement le sud du Mali (de Kayes à Ségou). La semaine prochaine, dit Sougané, nous devons rencontrer les autorités des régions de Mopti à Kidal, à Taoudéni et pourvoir les stratégies à mettre en place, réaliser le recensement. C’est l’ensemble du territoire qui est concerne et aucune portion du territoire ne sera laissé en marge de ce recensement si petite soit elle. Nous y travaillons pour être dans le temps. Jusqu’à ce jour on est dans le délai. La principale difficulté que nous rencontrons est comment combler le cap de financement des 5 milliards de FCFA pour recruter les agents, les former et les prendre en charge d’ici le mois de novembre 2020. « Notre objectif est de tout faire pour faire le recensement cette année. Car on ne veut pas être les premiers à avoir plus d’un an de glissement dans le recensement », a conclu Dr Arouna Sougané.
Les autorités locales de Bossofala ont salué la démarche de l’INSTAT avant de rassurer leur adhésion et disponibilité pour faciliter le travail des agents de leur contrée.
Hadama B. Fofana