Sotchi: face à l’ambition russe, les nombreuses attentes des décideurs africains
Une quarantaine de dirigeants africains sont à Sotchi pour le premier sommet Russie-Afrique. Moscou veut doubler, d’ici cinq ans, ses échanges avec le continent. Mais qu’en est-il des attentes des acteurs africains ?
Bangui demande plus d’aide militaire
Parmi les rencontres bilatérales qui ont eu lieu au premier jour de ce sommet : un tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Faustin-Archange Touadéra. Le chef de l’État centrafricain en a profité pour demander à Moscou de renforcer encore son aide militaire dans son pays en lui livrant non plus seulement des armes légères, mais désormais des armes lourdes et continue de plaider pour une levée totale de l’embargo sur les armes auquel elle est soumise depuis 2013.
Le Congo-B cherche à diversifier ses partenariats
Le président Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville figure parmi les chefs d’État ayant répondu à l’invitation de Vladimir Poutine. Brazzaville et Moscou ont récemment renforcé leur coopération dans les domaines militaires, et énergétiques. En mai dernier, les deux pays ont notamment conclu un accord pour la construction d’un oléoduc. Un autre pour un projet d’exploration pétrolière. Pour le ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville, il s’agit avant tout pour son pays de diversifier son économie et d’atténuer la très grande dépendance de son économie notamment vis-à-vis de la Chine.
La Côte d’Ivoire veut développer son industrie agroalimentaire
Parmi les pays qui ont envoyé des délégations à Sotchi, certains veulent développer leurs relations commerciales avec Moscou et attirer des investissements russes sur leur sol. C’est le cas de la Côte d’Ivoire, qui souhaite développer son industrie agroalimentaire.
Les entrepreneurs africains en quête d’investissements
Comment l’ambition russe de développer les échanges avec le continent est-elle perçue par les participants au sommet, parmi les entrepreneurs et les décideurs africains qui ont fait, eux aussi, le déplacement ? Dans les allées du Sommet de Sotchi, le retour de la Russie sur le continent africain suscite de l’intérêt, et même de l’espoir.
Source : RFI