Le kilo du sucre blanc a été vendu la semaine dernière entre 650 et 700 F CFA par endroit à Koulikoro contre, 600 à 650 une semaine avant. Quant au riz GAMBIAKA le sac de 50 kg s’achète à 22 000 F CFA contre 21 000 la semaine précédente. C’est qui ressort de la situation du marché dans la cité du Meguetan. Cette montée démesurée des prix inquiète sérieusement les consommateurs qui demandent une implication des autorités pour mettre un frein à ce débordement.
Depuis cette imposition de l’embargo et les autres formes de sanctions au Mali, par la CEDEAO, les prix des produits de première nécessité, se cessent de croître en défaveur des consommateurs meurtris déjà par les effets du covid19. Cette montée est tellement flagrante que la population s’inquiète par rapport l’avenir proche de l’évolution du marché.
Dans un reportage réalisé sur les denrées de première nécessité, nous avons constaté des augmentations flagrantes des prix dans certaines boutiques des marchés où nous sommes passés.
Les consommateurs se plaignent des prix de différents produits qui se résument généralement entre autres au sucre, riz, et l’huile.
Selon les vendeurs, ces augmentations sont liées à la fermeture des frontières des pays voisins du Mali. Une situation qui a provoqué une rupture de stocks chez les grossistes, qui entraina une rareté de ces produits sur le marché. Ainsi les prix ont varié la semaine passée comme suite :
Le sucre blanc importé 30000f/31000f par Sac dont 600f /650F le kilo, le Riz brisure 18 000f par Sac dont 300f le kilo, le Riz gamiaka 22 000f par Sac dont 400f le kilo, l’huile d’olive 20 litres à 21000f et le litre à 1100f/1200f.
En raison de cette augmentation fulgurante, certains boutiquiers et commerçants détaillants ont décidé d’arrêter temporairement la vente ces produits.
Bassirou NIANG commerçant détaillant au marché de la gare de Koulikoro : << Avant même l’arrivée des sanctions contre notre pays, nous souffrions, depuis un certain temps. Cette souffrance est liée aux subventions que l’ETAT fait sur les denrées de premier nécessité. Ce que les gens ne comprennent pas, les subventions se limitent au niveau des grossistes. Si l’ETAT veut que nous vendons le kilo du sucre à 500f, il faut que nous bénéficions aussi des avantages de ces subventions. car nous les détaillants achetons au même prix et c’est très difficile de le vendre à 500f le kilo. Avec l’arrivée des sanctions, j’ai décidé d’arrêter de vendre le sucre et l’huile pour le moment et je ne suis pas le seul plusieurs vendeurs l’on arrêter aussi.>> a t il déploré
Après les crises sanitaire (COVID 19) et les sanctions liées à la fermeture des frontières, les boutiquiers, les commerçants détaillants et les consommateurs sont trop inquiets pour cette crise alimentaire. Car ces produits sont les plus consommés dans la société Malienne et les prix grimpent continuellement au détriment d’un pouvoir d’achat déjà faible, d’où une intervention inévitable de l’Etat.
Adama COULIBALY