Seine-et-Marne: une enseignante violemment bousculée par un élève dans un lycée de Combs-la-Ville
Meguetan Infos
Vendredi, au lycée professionnel Jacques-Prévert de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, un élève a provoqué la chute violente de son enseignante. L’académie a promis le dépôt d’une plainte. Ce lundi, les syndicats réclament des sanctions lourdes contre l’agresseur et l’élève ayant filmé la scène.
La scène s’est déroulée vendredi, entre les murs du lycée professionnel Jacques-Prévert de Combs-la-Ville, en Seine-et-Marne, et a été filmée. La vidéo montre un élève, debout, visiblement décidé à quitter la salle avant la fin du cours. Son enseignante s’y oppose et lui bouche le passage, en faisant barrage de son corps devant la porte de la classe. Un échange s’ensuit. « Restez-là! », lance d’abord la pédagogue, qui s’entend répondre par son élève: « Wallah, poussez-vous! ». « Yacine, vous êtes à l’école! », continue-t-elle, tentant de ramener son interlocuteur à la raison.
L’élève – scolarisé en terminale selon nos informations – ne s’arrête pas devant l’obstacle et ouvre violemment la porte, bousculant la professeur qui s’effondre au sol – sous les rires de certains des camarades de l’agresseur. Il encourt à présent de lourdes sanctions, tant au niveau scolaire que judiciaire.
Interdiction d’accéder à l’établissement
L’académie de Créteil a souligné dans un communiqué rédigé samedi que le chef de l’établissement avait été immédiatement prévenu, s’occupant aussitôt de la situation, portant assistance à son enseignante, actuellement accompagnée, notamment au plan pyschologique. Celle-ci bénéficie également de la protection fonctionnelle: une disposition d’aide juridique ouverte à tout agent public victime d’une infraction dans l’exercice de ses fonctions.
L’élève s’est quant à lui vu notifier son interdiction d’accéder à l’établissement à titre conservatoire. Les choses n’en resteront probablement pas là. Un conseil de discipline doit être convoqué, tandis que les collègues de la victime ont revendiqué un « temps banalisé » afin de « réfléchir ».
BFMTV