Le Directeur général du PMU-MALI, le très respecté Fassery Doumbia a décidé de circonscrire définitivement l’insécurité sur les lieux des paris aux quatre coins du Mali. Désormais, la relève de la police est assurée au niveau des Points de courses en direct appelés PCD. Il ne s’agit plus d’appeler la police, collaboratrice du PMU, en cas de faute, mais de constater physiquement leur présence pour parer à toute éventualité d’insécurité.
De constat, certains PCD étaient en passe de devenir un nid d’insécurité en raison de la présence, sans discontinuer, de certains désœuvrés qui menaçaient le plaisir de certains citoyens honnêtes de jouer. Il y avait aussi le fait que certains parieurs proféraient des injures graves et menaces de morts à l’endroit des Guichetiers. Il y avait également une catégorie qui jouait à la toute dernière seconde en refusant de payer, toute chose à l’origine des écarts On a même vu des parieurs qui ont tenté de pénétrer en violant l’espace sécuritaire réservé aux intérimaires ou Guichetiers. C’est compte tenu de toutes ces dérives et du rôle primordial du PMU que la direction a entrepris de protéger la couche qui constitue la cheville ouvrière de l’institution hippique au Mali. « Nous sommes maintenant en sécurité », s’exclamait une Guichetière de Faladiè avant qu’une autre n’indique avoir observé pour la première fois « un climat serein à Magnambougou ». « Qui est fou », s’interrogeait cet homme à Garantiguibougou.
Il faut savoir que c’est en raison des attitudes désobligeantes et cas d’indisciplines que des grands parieurs désertaient l’enceinte des PCD.
Cet effort des responsables du PMU de sécuriser les jeux est honnêtement à saluer. « Jouer, c’est aussi travailler », disait ce fonctionnaire qui affirme avoir fait des réalisations en gagnant. Il y a aussi le cas de cet apprenti devenu propriétaire d’un car en empochant 24 millions de FCFA. Et que dire de ce vétérinaire qui s’est installé, à son propre compte, en emportant 14 millions de FCFA. Comme quoi le PMU- Mali ouvre la voie au développement social.
Rassemblés par Salif Diallo
Source : Le Matinal