Scrutin référendaire à Kalabancoro, Kalabancoura et à Badalabougou / *Faible affluence devant les bureaux de vote / *Des électeurs avaient du mal à retrouver leur carte et bureau de vote
Meguetan Infos
Hier, dimanche 18 juin 2023, le scrutin référendaire sur le projet de constitution de la République du Mali s’est tenu un peu partout à travers le pays. A Kalabancoro, Kalabancoura et à Badalabougou (Bamako) où une de nos équipes de reportage a sillonné les différents centres de vote, les opérations de vote se sont déroulées dans le calme sans incident. Mais, au moment de passage de notre équipe, on remarquait une faible affluence devant les bureaux de vote. En outre, certains électeurs avaient des difficultés à retrouver leur carte d’électeur et leur bureau de vote pour pouvoir voter OUI ou NON à une nouvelle constitution au Mali.
Il est 14h35, la forte affluence n’était pas au rendez-vous au centre de vote de l’école publique de la Kalabancoro ADEKEN. Ici, il y a 23 bureaux de vote pour plus de 11 000 électeurs. Le matériel, aussi bien que les agents électoraux étaient sur place. Selon les présidents du bureau N°11 et N°19 (Ibrahima Hamadoun et Kassoum Bengaly), l’affluence des électeurs est minime. Avant d’ajouter que les opérations de vote se déroulent bien sans incident. C’est dans ce centre que le président du Conseil national de transition (CNT), Colonel Malick Diaw, a voté où il a mis l’accent sur la cohésion sociale au Mali.
Après ce centre, notre équipe de reportage mène cap sur le centre de vote Groupe scolaire Mamadou Kounta où il y a 43 bureaux de vote pour plus de 21 électeurs. Là aussi, la grande affluence n’était pas visible. Selon le coordinateur de ce centre, Madani Diabaté, Kalabancoro compte au total 243 bureaux en raison de 500 votants par bureau. Au centre de vote de Bacodjicoroni A (Commune V du district de Bamako), notre équipe de reportage a eu un entretien avec le coordinateur dudit centre, Boubacar Diakité. Ce dernier a fait savoir que son centre compte 23 bureaux de vote. Avant d’ajouter que l’affluence monte et descend au niveau de son centre. « Au départ à 8heures, il y avait du monde, mais aux environs de 10 heures, l’affluence était faible.
De 13h à maintenant 15h37, il y a du monde…l’affluence n’est pas énorme comme les précédentes élections », a-t-il dit. Il a félicité les autorités de la transition qui ont pu organiser le scrutin référendaire. C’est au niveau du centre de vote de Kalabancoura 1er cycle et de 2ème cycle (Commune V de Bamako) que les électeurs avaient vraiment du mal à retrouver leur carte d’électeur et leur bureau de vote. Les centres d’orientation qui y étaient installés étaient débordés par des demandes de carte et de bureaux de vote. S’il y avait un rang auprès de ces centres d’orientation pour guider les électeurs, ce n’était pas le cas devant les bureaux de vote. Le coordinateur de ce centre, M. Diakité, était au four et au moulin pour pouvoir satisfaire les électeurs. Le centre de vote de Kalabancoura 1er cycle compte 44 bureaux de vote, tandis que le centre de vote de Kalabancoura 2ème cycle compte 55 bureaux de vote. Le constat de peu d’affluences a été également fait par le président de l’Observatoire Guinéen pour les élections libres et transparentes (OGELT), Thierno Saliou Keïta. Selon lui, c’est la sensibilisation qui n’a pas bien marché.
Le dernier centre sillonné par cette équipe de reportage est celui du groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou 1er cycle et 2ème cycle (Commune V de Bamako). Selon le président du centre groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou 1er cycle, Mamadou Coulibaly, les opérations de vote se déroulent dans le calme sans incident. Il a fait savoir que son centre a 28 bureaux de vote.
A l’en croire, l’affluence était un peu timide. Mais à une heure de la fermeture des bureaux de vote, dit-il, les électeurs commencent à venir. La coordinatrice du Centre groupe scolaire Mamadou Goundo Simaga de Badalabougou 2ème cycle, Mme Dansogo Clémentine Samaké abonde également dans le même sens. Elle reconnait que dans son centre, certains avaient de la peine à retrouver leur bureau de vote.
Aguibou Sogodogo
Le Républicain