Dans le cadre des consultations périodiques depuis l’établissement de la MINUSMA en 2013 avec le Gouvernement, une délégation du Conseil de sécurité des Nations Unies a séjourné dans la capitale du 23 au 24 de ce mois. Occasion pour Human Rights Watch sicaire de service de rallier le chorus des contempteurs du Mali. Persifleur polymorphe qui mue en fonction de ses intérêts grégaires qui dit pis que pendre les FAMa dégaine que selon différentes sources locales et concordantes contactées par RFI, et requérant l’anonymat, l’armée malienne aurait interpellé près d’une centaine de personnes, majoritairement peules, à partir du 3 septembre dernier et pendant environ une semaine, notamment le jour de la foire hebdomadaire de Sofara. Une dizaine aurait été relâchée.
« Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait profiter de sa visite pour s’assurer que le Gouvernement honore ses obligations de respect des droits humains, qu’il enquête sur les abus commis par toutes les parties et engage des poursuites appropriées »
« Le Gouvernement de Transition au Mali ne devrait pas rester les bras croisés pendant que ses soldats sont impliqués dans une série d’exactions », a déclaré Corinne DUFKA, Directrice pour le Sahel à Human Rights Watch.
Cette organisation lèche-botte tenue et obligée par ses bras financiers, transformée en desperados, est plus que jamais déterminée à enlever la prime offerte pour le découpage en règle des FAMa. Cela, quitte à surfer sur une indignation sélective et même par procuration devant les mêmes violations supposées ou réelles des droits humains donnant une forte envie de dégurgiter tant elle est dégoûtante. Parce que les FAMa meurent par dizaines. Idem des populations civiles, exception notable si elles sont d’une ethnie donnée. Les droits de l’homme ne couvrent pas ces crimes, dont sont victimes d’autres Maliens sur leur territoire.
Sinon l’Armée, par le biais de la Direction de l’information et des relations publiques, a confessé ce qui devrait l’être.
« Le chef d’Etat-major des Armées informe l’opinion nationale et internationale qu’en ce qui concerne les scènes de tortures, les faits ont été renseignés et les auteurs formellement identifiés. Des sanctions disciplinaires sont déjà infligées aux auteurs qui ont été mis à la disposition de la Gendarmerie nationale pour des poursuites judiciaires », lit-on dans un communiqué daté du 13 octobre.
Elle a réfuté également ce qui devrait l’être.
« Par ailleurs, le chef d’Etat-major des Armées se porte en faux contre les allégations visant à incriminer les FAMa dans des exécutions sommaires dont les images ont inondé la toile en ce début de semaine ».
Pourtant, Human Rights Watch continue à ragoter, radoter avec une obsession névrotique à faire passer sous fourches caudines à grand renfort d’élucubrations les plus scabreuses.
N’en déplaise à cette organisation, le Conseil de sécurité des Nations Unies ne se substituera pas à la Gendarmerie nationale qui est qualifiée pour engager des poursuites judiciaires.
En attendant, le Mali ne dressera d’échafaud pour aucun soldat condamné au faciès pour expier les propos souverainistes d’un Premier ministre qui a osé briser des tabous.
PAR BERTIN DAKOUO
Source: Info-Matin