Sanctions contre le Mali: Les enfants de Koulikoro exigent la réouverture.

Plus de 200 enfants de Koulikoro ont participé hier Vendredi 11 février 2022 à une manifestation de plaidoyer contre les sanctions de la CEDEAO, de l’UEMOA et de l’Union Africaine contre le Mali. Organisée par la président des associations de femmes FARO de Koulikoro, cette manifestation visait pour les enfants de réclamer leurs droits respectifs privés par les sanctions imposées par les organisations sous régionales et régionales et exigent la réouverture des frontières du Mali. 

Les différentes sanctions imposée au  Mali depuis le début de la crise politique, ne s’inscrivent pas seulement dans un contexte institutionnel. Elles contribuent également à des violences flagrantes des droits humains et particulièrement ceux des enfants qui ne sont responsables en rien à la manifestation de cette crise. En tout cas c’est ce qu’a fait savoir les enfants de Koulikoro lors de cette manifestation organisée au Monument FARO de Koulikoro ce vendredi 11 Février 2022.

Ils étaient plus de 200 enfants à participer à cette manifestation. C’est ce slogan qui étaient entonné durant cette manifestation de plaidoyer : « Nous les enfants du Mali, nous sommes les futurs cadres de demain du Mali, nous sommes privés de nos droits de vivre, nous souffrons moralement et mentalement, Nous avons faim, nous réclamons nos droits à la CEDEAO, à UEMOA et à l’UNION AFRICAINE pour lever les sanctions prises contre le Mali, pour que nous les enfants du Mali ne meurent pas de faim. Nous les enfants nous soutenons notre pays, nous soutenons la transition ».

Ces enfants du groupement des associations femmes FARO au nom de tous les enfants du Mali revendiquent le respect de leurs droits et exigent aux différentes organisations africaines, la réouverture de frontières, mais manifestent également leur soutien aux autorités de  la transition.

Selon Mme KOUDEDIA DOUMBIA, présidente du groupement des associations femmes FARO,  qui sont issus des femmes de ces associations, ces réclament leurs droits ainsi que les droits de tous les enfants du Mali face aux sanctions de la CEDEAO contre le pays. « ces sanctions ne pèsent pas que sur les autorités maliennes.  Elles affectent également les enfants qui sont innocents », a signalé la présidente des groupements d’associations femmes FARO de Koulikoro. La présidente espère que la CEDEAO réagirait face à ces cris de cœur de ces enfants innocents

Fatoumata Doumbia.