RPM : Un parti engagé à recoudre le tissu social !
Millénaire, multiethnique, multiséculaire, le Mali est un grand pays de civilisation, d’union, de solidarité et de partage qui a toujours servi de trait d’union entre le monde noir et le monde arabo-musulman. Pays des braves guerriers, le Mali a toujours accueilli à bras ouvert ceux qui fuient les persécutions. Berceau de la civilisation du Soudan occidental, il traverse aujourd’hui l’un des moments les plus difficiles de son histoire, où son existence même en que nation se trouve menacée.
Traversant une crise politico-sécuritaire, le Mali est malheureusement sur le point de devenir le corps malade de l’Union africaine. C’est fort de ce constat que le Rassemblement pour le Mali (RPM), parti présidentiel, a pris l’initiative d’entamer des séries de rencontres avec des acteurs politiques, religieux et de la société civile afin d’instaurer un dialogue politique. L’objectif recherché est de recoudre le tissu social déchiré par la crise.
En vrais tisserands, comme l’indique l’effigie du parti (le Tisserand en train de tisser lefile de coton), les responsables du bureau politique national du RPM ont pris leur bâton de pèlerin pour démarcher toutes les composantes de la nation pour échanger, en vue de trouver rapidement des voies et moyens pour sortir le pays de l’ornière. Composée, entre autres, par le président du parti Bocari Tréta, des vice-présidents Nakouma Kiéta, Ousmane Koné, du Secrétaire général, Me Baber Kano, du secrétaire à l’organisation Mamadou Diarrassouba, la délégation du parti présidentiel a donné le ton de la rencontre avec le principal parti de l’opposition, l’Union pour la République et la Démocratie (URD). Cette rencontre a été très saluée, puisqu’elle est intervenue à un moment où la situation était très tendue entre le pouvoir et l’opposition. Elle aura permis aux responsables des partis de discuter sans tabou. Pour la Patrie, les deux partis se sont engagés à travailler main dans la main afin de panser la grande plaie du pays.
Après, c’est un autre parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) qui a reçu la visite du président du RPM et de celui du regroupement de la majorité présidentielle, l’EMP, Bocari Tréta et de sa délégation. Avec l’ADP, les questions d’actualité, précisément celles relatives aux réformes politiques et institutionnelles de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger, autrement dit la révision de la constitution du 25 février 1992 initiée par le Président de la République IBK, ont été évoquées. Même exercice avec les partis Rassemblement Pour le Développement du Mali (RPDM) dirigé par l’astrophysicien et ancien Premier ministre de transition, Docteur Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, de l’ASMA-CFP du Premier ministre SoumeylouBoubèyeMaïga, de l’Adema-Pasj, de la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP)…
Les responsables du parti présidentiel ont rencontré également la Plateforme “Sauvons la région de Mopti”. Cette plateforme est composée de plusieurs associations qui œuvrent pour la stabilisation, le retour de la paix et le développement de la région de Mopti. Des échanges riches et fructueux ont marqué ladite rencontre.
Deux (02) personnalités de l’ambassade des États-Unis, M. HousseiniIntifaskiwen et M. Phillip Gatins, respectivement spécialiste politique et conseiller politique à l’ambassade américaine, ont aussi eu des échanges fructueux relatifs au retour définitif de la paix au Mali avec les responsables du bureau politique national du RPM. Des échanges ont également eu lieu avec les militants RPM de la diaspora, à Paris.
Décidés à tout prix à recoudre le tissu social, ces derniers jours ont été très chargés en échange pour les responsables du parti présidentiel. Comme souhaité par le Président IBK, les Maliens doivent se parler, s’écouter, dialoguer pour qu’ensemble nous regardions dans la même direction afin de relever les multiples défis du moment.
En tout cas, le Président Tréta et ses camarades du RPM et de l’EPM sont déterminés à accompagner et aider, comme cela a toujours été le cas, le Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita et son gouvernement pour une sortie définitive de la crise. Si chaque Malien acceptait de mettre l’intérêt du Mali au-dessus de l’intérêt personnel, il n’y aurait aucun obstacle qui empêcherait le pays d’échapper à ce grand complot.