Route Bamako-Kayes : entre épreuve d’orientation et parcours du combattant !
La route nationale 5 est dans un état de dégradation très avancé. Du coup, aucune possibilité de circuler sur cette voie jonchée de nids de poule et de crevasses. Une inquiétude pour les passagers et usagers qui interpellent le gouvernement jusque-là muet face à ces cris de détresse lancés de part et d’autre.
Le dimanche 21 juillet, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social, Hama Ould Sidi Mohamed Arbi, et les membres de son cabinet qui revenaient d’une mission à Kayes, ont dû constater avec amertume l’état impraticable de la route nationale 5 reliant Bamako au Sénégal, en passant par la première région du Mali, Kayes.
Il faut espérer le ministre Arbi en informe son collègue en charge de la question afin que celui-ci réhabilite dans un bref délai cette route par laquelle les marchandises et autres biens importés via le port Autonome de Dakar regagnent Bamako.
La route Bamako-Kayes n’est plus praticable. Ce qui oblige les automobilistes à rouler à ralenti. Sur au moins 120 km, les automobilistes sont dans l’obligation de rouler en mode tortue au risque de se retrouver dans une situation dangereuse. Ce qui oblige même certains à se frayer un chemin autre que la voie principale.
En effet, le danger est énorme, car rouler sur la route Bamako-Kayes est une façon de lutter avec la mort. Alors que l’axe Bamako-Kayes reste l’une des voies les plus pratiquées au Mali. Parce qu’une grande partie des produits alimentaires et gaziers provient du Sénégal voisin dont le port Autonome sert de lieu de ravitaillement du Mali. Il est alors urgent que les autorités se montrent responsables sur la question. Car il s’agit de la vie des personnes, des citoyens maliens, qui est en jeu.
Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Logement social et sa délégation en ont vécu l’amère expérience. Contrairement au ministre de la Santé, Michel Hamala Sidibé, qui a préféré l’avion, s’éloignant du coup de réalités que vivent au quotidien les usagers de la route Bamako-Kayes.
Entre Nids de poule, crevasses, tout au long de la route, les automobilistes sont contraints à une épreuve d’orientation et à un parcours du combattant. Les usagers de cette route souffrent le martyre et ne savent plus à quel saint se vouer. En attendant que le gouvernement sorte de son engourdissement !
F. Doza
Source : Nouvelle Libération