Retraits des Pays de l’AES des structures de l’OIF: Une nouvelle dynamique diplomatique pour le Sahel.
Meguetan INFOS.
Les récentes décisions du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) marquent une nouvelle étape dans la redéfinition de leurs relations internationales. Ces pays, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), avaient déjà quitté la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2024, affirmant leur volonté de s’éloigner des structures perçues comme influencées par l’Occident. « Reuters »
Le Mali a officialisé son retrait de l’OIF le 18 mars 2025, invoquant des actions de l’organisation jugées incompatibles avec les principes de souveraineté de l’État malien. Le ministre des Affaires étrangères du Mali a déclaré que le pays ne pouvait rester membre d’une organisation dont les agissements sont contraires aux principes constitutionnels du Mali, basés sur la souveraineté nationale et la défense des intérêts du peuple, a souligné « Sud Quotidien »
Cette série de retraits s’inscrit dans une dynamique plus large de rupture avec l’influence française et d’alignement stratégique avec la Russie, amorcée par ces nations sahéliennes depuis plusieurs années. Ces décisions reflètent une volonté d’affirmer leur souveraineté et de redéfinir leurs partenariats internationaux.
Ces évolutions témoignent des tensions croissantes entre certaines nations africaines et les institutions internationales, posant des questions sur l’avenir des relations diplomatiques et des alliances régionales en Afrique de l’Ouest.
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