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Rentrée scolaire 2022-2023 : La cherté de la vie semble étouffer l’ampleur de la fête

Meguetan Infos

La reprise des cours a été effectuée le lundi 03 octobre 2022  dans beaucoup de localités du pays. Cette année, elle survient dans un contexte économique très pénible qui a surtout impacté les prix des fournitures scolaires. Les parents d’élèves ne savent plus quoi faire. Le paquet de cahier est passé de 1250 FCFA l’an passé à 2000 voire 2500F CFA selon la qualité.

A la veille de la rentrée scolaire comme à l’accoutumée, beaucoup de parents d’élèves se précipitent devant les librairies ou d’autres boutiques dans les marchés pour s’approvisionner en fournitures scolaires pour leurs enfants. Cette année, c’est la grande surprise pour ces parents car, les prix ont augmenté par rapport aux années précédentes. Selon Djibril Keita, vendeur à la librairie Moussa SY à Hamdallaye ACI-2000, le contexte économique du pays a eu des impacts négatifs sur les prix. « Dans la journée, on reçoit actuellement moins d’acheteurs. Même s’ils sont là, c’est uniquement pour se renseigner sur les prix. L’année passée, les fournitures scolaires étaient moins chères. Cela s’explique sans doute par de nombreux obstacles que notre pays a connus cette année.  « Certains parents viennent acheter nos matériels et payent en entier tandis que d’autres les payent en moitié » a-t-il ajouté. Face à cette situation, certains parents d’élèves auraient voulu que la reprise soit repoussée de deux ou trois semaines. Mais cela, pour quel impact sur les prix ? « Le lundi était un peu trop tôt car, les moyens manquent pour acheter les fournitures des enfants. Si la rentrée scolaire pouvait être repoussée de deux ou trois semaines, cela nous ferait plaisir. On allait se préparer davantage. Vous savez, les salaires sont souvent payés au-delà du 10 du mois » nous confie Souleymane Coulibaly. Dans plusieurs lieux de vente, les prix de certaines fournitures, précisément les sacs varient entre 7 500 FCFA et 25 000 FCFA. « Le prix des fournitures scolaires dépend des boutiques. Pour le moment, il y a moins d’achats » précise Cheick Oumar Doumbia, vendeur au marché de Kati. Cette année, l’ampleur de la fête semble étouffée par la cherté de la vie.

Aïchata Camara, stagiaire

Le Challenger

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