Rencontre entre le ministre Ibrahim Ikassa Maïga et les OSC : La Transition interpellée sur la cherté du coût de la vie
Par maliweb.net
Le ministre de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, Ibrahim Ikassa Maïga, a rencontré la société civile, le 7 septembre 2021 au Centre international de conférence de Bamako(CICB), pour parler du plan d’action gouvernemental, l’organisation des assises nationales, de la création d’un organe unique de gestion des élections. A l’occasion les acteurs de la société civile, ont interpellé le gouvernement sur la cherté du coût de la vie des maliens.
– maliweb.net – Le ministre en charge du portefeuille de la refondation de l’Etat, a rencontré ce jour les acteurs de la société civile à la suite de celle animée avec des partis politiques la veille. Ces échanges visaient à amener les acteurs de la société civile à adhérer aux démarches portant sur les préparations des assises nationales et de la création d’organe unique souhaitées par le gouvernement de Transition du premier ministre Choguel Kokalla Maïga.
Dans ses propos introductifs, le ministre Maïga, a rappelé les axes phares du Plan d’action du gouvernement à savoir : le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire ; les réformes politiques et institutionnelles ; l’organisation des élections ; et la promotion de la bonne gouvernance. Selon le ministre Maïga, après diagnostic des besoins des populations, il est indéniable que le peuple a soif de sécurité, de justice et de réformes. D’où la pertinence de la dynamique de transformation harmonieuse souhaitée et engagée par le gouvernement de transition en vue de ‘soigner’ les dysfonctionnements de nos institutions. Pour le ministre de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, la période de Transition est la meilleure période pour renforcer les institutions. Selon lui, le chronogramme n’est point un facteur réfracteur pour la tenue de ces assises et la mise en place un organe unique de gestion des élections générales. L’important serait donc l’adhésion des différents acteurs à la dynamique car la volonté politique est déjà acquise.
Pour les acteurs de la société civile, il y a plus urgent que l’organisation d’élections crédibles et transparentes. En effet, le gouvernement de Transition, se doit de trouver solution à l’urgence de l’heure pour les maliens c’est-à-dire la conjoncture financière actuelle du pays. Le panier de la ménagère qui reste tristement vide à cause de la flambée des prix des denrées alimentaires. Outre cet aspect, l’insécurité grandissante sur l’ensemble du territoire, a été soulevée en plus du non-respect de la loi 052 sans oublier la faible implication des femmes aux différents processus décisionnels.
Pour d’autres, il est primordial de trouver un consensus pour faire participer l’ensemble des maliens dans les assises si elles sont tenues.
Khadydiatou SANOGO/maliweb.net