Remaniement ministériel : Bintou Camara, ministre de l’Energie et de l’Eau
Meguetan Infos
La nouvelle ministre de l’énergie et de l’eau s’appelle Bintou Camara. Sa première mission sera sans doute de faire face aux problèmes d’approvisionnement des Maliens en eau et électricité.
Ce département avec de nombreux défis sera désormais dirigé par un expert comptable qui, avant sa nomination, était depuis 2021 conseillère spéciale du président de la Transition. Expert comptable inscrit à l’Ordre national des experts comptables et comptables agrées du Mali (Onecca), la nouvelle chef du département de l’énergie a obtenu son baccalauréat en série mathématiques au Lycée des Jeunes filles de Bamako, avant de s’envoler pour les études universitaires à Paris I, où elle Bintou Camara est aussi détentrice d’un diplôme en finance et comptabilité et un certificat de Psychologie obtenu à l’Institut universitaire de technologie de Seine Saint-Denis en 1974.
En 1978, elle poursuit ses études à l’École nationale de gestion et droit des entreprises (ENGDE) à Paris, une étape sanctionnée par un diplôme d’études comptables supérieures (DECS) et un Certificat de comptabilité. La nouvelle ministre de l’énergie et de l’Eau a occupé plusieurs fonctions administratives et a fait office de professeur de comptabilité à l’école ENGDE à Paris de 1974 à 1976, expert comptable au cabinet R.ARVAULT à Paris de 1976 à 1978 Elle a été aussi inspecteur des sociétés et entreprises d’état au Mali de 1978 à 1980 avant d’être contrôleur au contrôle d’état du Mali (CGE) de 1980 à 1987.
Bintou Camara a également été directrice de cabinet au ministère de tutelle des sociétés et entreprises d’état et inspecteur des finances au ministère des Finances et du Commerce du Mali de 1988 à 1990. Et en 1990, elle fut experte comptable et gérante associée au Cabinet malien de l’audit, de la comptabilité, de l’expertise comptable et de conseil en organisation (MAECO). La nouvelle ministre a également effectué des formations dans plusieurs domaines notamment en modernisation de l’administration malienne, en enjeu de l’ajustement financier de la Banque mondiale, en audit et évaluation des entreprises, en droit de travail dans la zone Uemoa. Elle parle très bien le français et le bambara et un niveau acceptable en anglais.
Rédaction Bailleur
L’Essor