Après le renversement du régime d’Ibrahim Boubacar Kéïta, nombreux sont les nostalgiques du train qui ont rêvé de la relance du chemin de fer. Issu d’une ville riveraine du train, l’ex-ministre de l’Equipement et des Transports avait promis de relever ce grand défi.
Ils étaient nombreux à croire en sa promesse. Quelques semaines après sa prise de fonction, il a vite résilié le marché d’appel d’offres de locomotive. Malheureusement jusqu’à son départ, il n’a pas réussi à réengager un appel d’offres de locomotives.
Le tour d’essai récent de la machine CC2205 du garage de Korofina au centre-ville avait plongé les riverains dans l’espoir. Mais depuis, silence radio. Avec l’arrivée du gouvernement Choguel Kokalla Maïga, plus de bruit autour de la relance du chemin de fer. Pourtant, avec la création de la société de patrimoine ferroviaire, les choses semblaient être claires pour que le train siffle. Des milliards ont été mobilisés par le régime IBK à cette fin. Malgré ses efforts, aucune machine ne peut rouler de Bamako à Kati tout près.
Le directeur de la société de patrimoine ferroviaire et son équipe semblent être confus dans les priorités. Avec ce pilotage à vue le train attendu ne sifflera pas. Faudrait-il coacher le directeur de la société de patrimoine ferroviaire et son équipe pour donner un ouf de soulagement aux riverains qui sont dans un désespoir total ? Les belles paroles ne règlent rien dans la relance du chemin de fer. Il faudrait bien poser des actes concrets. Pourtant, des partenaires financiers sont prêts à y investir. Manque d’initiative au niveau du directeur de SOPAFER ou de son ministre de tutelle ? La question reste posée !
Drissa Togola
Le Challenger