Rebondissement dans l’affaire d’assassinat de Kadiadou Dembélé: Les jeunes de Koulikoro envahissent le commissariat de Police.
Plus de 300 jeunes de Koulikoro ont envahie ce matin le commissariat de la police. L’objectif d’une part est de manifester le mécontentement de la population par rapport à l’assassinat de la jeune femme kadiatou Dembélé survenu le vendredi dernier, d’autre par le jeunes voulaient que la police leur rendre une personne suspecte retenue en garde à vue pour les raisons d’enquête par rapport à la même affaire. Le maire est intervenu pour calmer les esprits. Mais la jeunesse a exigé que des éclairages soient faits sans condition par rapport à l’évolution des enquêtes. Au moment où nous mettons en ligne cette information, le commissariat était toujours occupé par les jeunes.
En début d’après-midi de ce dimanche 9 juin 2019, le commissariat de la police a été pris d’assaut des jeunes de différentes associations de jeunes. L’objectif, monter la pression sur la police afin que celle-ci prenne au sérieux, l’enquête ouverte par rapport à l’assassinat crapuleux de la jeune femme Kadiatou Dembélé. Un crime commis le vendredi 07 juin 2019. Par ailleurs les jeunes ont exigé aux policiers de leur rendre un individu suspect retenu en garde à vue au niveau du commissariat des besoins d’enquête. La situation a dégénéré et les esprits se surchauffaient. Dans ce climat de vive tension les jeunes ont coupé momentanément la route nationale 27 qui traverse la ville de Koulikoro. C’est ainsi que le maire de la commune est intervenu pour tenter de calmer les esprits. Dans son intervention, le maire a signalé que le crime commis a été douloureux pour toute la population de Koulikoro et que lui-même suit l’affaire à pas régulier. Il a ajouté qu’une telle réaction des jeunes peut faire échoué l’enquête de la police et a demandé aux jeunes de faire confiances aux enquêteurs et que les rapports seront régulièrement diffusés. Malgré ces paroles du premier responsable de la commune, les jeunes n’ont pas démordu. Ils ont insisté sur leur intension de mettre la mains sur le suspect. C’est cette atmosphère tenue que les renforts sont arrivés pour soutenir les quelques policiers du commissariat.
Les policiers étaient rentrés dans l’obligation de faire usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
A suivre..
La Rédaction.