Rapports des forces onusiennes sur les FAMAS: Quand la MINUSMA se ridiculise
Meguetan Infos
Les rapports trimestriels de la MINUSMA incriminant nos militaires font de vives tensions au sein de l’opinion. Pour cause, les données desdits rapports seraient celles publiées par les médias français couvrant ainsi, des atrocités terroristes sur les civils. Bien que la préservation des droits de l’homme soit une nécessité mais en faire un règlement de comptes politiques seraient encore plus ridicules.
Dans les pays où les conflits règnent, les questions des droits de l’homme se posent et sont prises au sérieux. Elles soumettent une limite aux pouvoirs publics et aux groupes belligérants à respecter sans quoi, des poursuites judiciaires pourraient intervenir à tout moment. Notamment, il s’agit entre autres, des tortures carcérales, des traitements inhumains y compris des lois interdisant les principes de réciprocité d’un pays à l’autre comme armes de répressions diplomatiques et culturelles. Par ailleurs, en dépit des contextes sécuritaires complexes, les personnes travaillant dans le domaine doivent avoir des mains libres par rapport aux éventuelles enquêtes , en faire si possible comme ça se passe ailleurs, des dénonciations en tenant compte des réalités sur le terrain. Toutefois, le respect de ces aspects fondamentaux de la part de nos soldats sont témoignés par la hiérarchie militaire à travers des différents communiqués sur les théâtres des opérations. De même, la MINUSMA semble avoir tiré de côté dans l’élaboration de son récent rapport sur l’armée malienne dans lequel, elle l’accuserait d’avoir commis des exactions contre des civils. Et ces accusations jugées ” fortuites ” ont été rejetées non seulement par la direction de l’information et des relations publiques de l’armée ( DIRPA) mais également par une grande partie de la société civile dont certains indiquent qu’il s’agirait plutôt d’un ancien rapport contesté et fourni par la France. Un pays qui, sur fond de crise avec les autorités de la transition, a été contraint de retirer ses soldats pour insatisfaction de résultats. Aussi, dans ledit rapport, l’on perçoit l’absence des atrocités terroristes contre les civils encore moins, des cas de viols et des braquages. Pour finir, les questions des droits de l’homme ne devraient pas être un mécanisme d’instrumentalisation, à des fins politiques inavouées et les attitudes de la MINUSMA donneraient davantage raison à ceux qui réclament son départ immédiat.
Yacouba COULIBALY
L’Alternance