Quel avenir pour la coopération militaire entre Niamey et ses partenaires occidentaux?
DW
Les appels se multiplient pour demander la remise en liberté du président Mohamed Bazoum, séquestré à Niamey par les militaires putschistes qui ont reçu désormais le soutien de l’armée. Les militaires putschistes ont assuré vouloir respecter « l’intégrité physique et morale des autorités déchues ».
Le chef d’état-major des armées du Niger a annoncé jeudi « souscrire à la déclaration » des militaires putschistes pour « éviter une confrontation meurtrière entre les différentes forces ».
A l’instar d’autres organisations, l’Union européenne a réclamé jeudi (27 juillet) la libération de Mohamed Bazoum. « L’Union européenne réclame la libération immédiate du président Bazoum, de sa famille et de son entourage », a déclaré Nabila Massrali, porte-parole du service diplomatique de l’UE, soulignant que les 27 étaient prêts à participer aux efforts en cours « pour trouver une solution pacifique à cette tentative de coup d’Etat ».
« Le Niger est un partenaire essentiel de l’Union européenne au Sahel, sa déstabilisation ne servirait les intérêts de personne dans le pays, la région, et au-delà », a-t-elle ajouté.
En début d’année, l’UE a lancé une mission de partenariat militaire au Niger pour soutenir le pays dans sa lutte contre le groupe Etat islamique.