Publicité au Mali : La nouvelle loi pour une meilleure réglementation
Le Groupement professionnel des agences de communication du Mali (GPAC) a lancé, hier, au siège de Diop Fall Associés (DFA), le processus de renouvellement des agréments des Agences de communication du Mali, au cours d’une cérémonie, présidée par le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré.
C’était en présence du président du GPAC, Amadou Moustapha Diop, de Gaoussou Drabo, ancien ministre de la Communication et représentant de la HAC, du maire de la Commune IV, Assane Sidibé, du secrétaire général du GPAC, Sidi Dagnoko et de nombreux acteurs de la communication.
Après ses mots de bienvenue, le maire de la Commune IV a salué la nouvelle loi n° 2017-017 du 12 juin 2017, portant régime général de la publicité au Mali. Selon lui, cette législation permettra à la municipalité de mieux identifier les acteurs de la publicité.
Pour le président du GPAC, Amadou Moustapha Diop, la réglementation du secteur de la publicité marque un tournant décisif pour le domaine, longtemps confronté à des difficultés. Avec cette législation présentée par le ministère de tutelle et votée par les élus du peuple, M. Diop croit dur comme fer, que la publicité, en tant que profession, sera normalisée, appropriée et compétitive. M. Diop a insisté sur l’importance de cette loi portant réglementation du régime général de la publicité. A ce sujet, il dira que ce cadre juridique rendra encore plus performant et transparent le métier de la publicité. Il le rendra encore plus rentable et créatif dans la production de contenus.
Prenant la parole, le ministre Arouna Modibo Touré a indiqué que la loi sur le régime général de la publicité vient pour, enfin, organiser le secteur. Il précisera ensuite que cette organisation ne peut se faire sans l’implication effective de tous les acteurs du secteur.
Pour le ministre Touré, la nouvelle réglementation est placée sous le signe du « renouveau » afin d’aider le secteur à faire face à la concurrence déloyale et à la perte de ressources. « Nul doute que le secteur de la publicité est un acteur majeur du développement », a souligné le ministre de l’Economie numérique et de la Communication en rappelant que la publicité est un secteur qui crée des emplois formels et qui participe à la redistribution de la richesse. « La base juridique, dira-t-il, permettra également au secteur de faire face à la concurrence au sein de l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ». Un espace qui demande plus de productivité et d’ingéniosité. Arouna Modibo Touré a appelé les acteurs de la publicité à s’inscrire dans l’innovation et dans la numérisation.
Le secrétaire général du GPAC, Sidi Dagonko, a annoncé que des activités seront menées, dans les six mois à venir, par le groupement pour faire appliquer et respecter la loi. … suite de l’article sur L’Essor