Le président de la Transition, le putschiste récidiviste, Assimi Goïta, semble prendre du plaisir dans ses nouvelles fonctions de chef de l’Etat. Il ne boude, en tout cas, pas les privilèges, à lui accordés par le protocole, et ne se prive jamais de bain de foule encore moins de tapis rouge. Comme s’il était président de la République, il circule dans son véhicule Hilux (blindé ?) mais ne rate aucune occasion pour prouver aux Maliens et à la face du monde que le patron du pays, c’est, désormais, lui, et lui tout seul ! On l’a vu lors de certaines cérémonies (improvisées) jouant aux populistes comme lors de la finale de la coupe du Mali de football. Lors du séjour, également, du président bissau-guinéen, Oumarou Sissoco. C’est d’ailleurs cette propension qu’il a pour le tapis rouge qui commence à friser le ridicule de la part quelqu’un qui devrait être, présentement, au front et qui, malgré son titre de patron des forces spéciales, n’est parvenu à obtenir aucun résultat en matière de lutte contre l’insécurité et le terrorisme. Bien au contraire !
Oumarou Emballo à Bamako : les dessous d’une visite
Il y a de cela, quelques jours, le président bissau-guinéen, Oumarou Sissoco Emballo, a séjourné dans notre pays. À son arrivée, il a été accueilli à l’aéroport par le président de la Transition, Assimi Goïta, et a tenu à préciser les raisons officielles de son déplacement chez nos confrères de la télévision nationale. L’hôte du Mali dira son appartenance à la CEDEAO et le respect qu’il a pour les consignes de cette institution sous-régionale qui a suspendu notre pays de toutes ses instances. Il dira qu’il est là pour rendre visite à «ses parents maternels» et révéla que sa maman est d’origine malienne. Ceci était le côté officiel de cette visite qui avait, à n’en pas douter, d’autres raisons. Le président Emballo était venu réitérer aux nouvelles autorités les mesures non-négociables de la CEDEAO à l’endroit de notre pays et sa transition ; à savoir : l’organisation de la présidentielle en février 2022. Il l’a, d’ailleurs, annoncé, que ce message a été transmis au Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.
Rassemblées par la Rédaction
Nouvelle Libération