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Protection civile : Premier test réussi pour les 501 recrues

Le Chef d’état major de l’Armée de terre, Général de brigade Kéba Sangaré, a présidé le 30 août dernier la cérémonie de fin de formation militaire des recrues de la Direction Générale de la Protection civile.

Cette cérémonie a enregistré la présence de nombreuses personnalités civiles et militaires au nombre desquelles le gouverneur de la région de Ségou, l’inspecteur en chef des services de sécurité et de la protection civile, les membres du cabinet du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le directeur adjoint des écoles militaires, le directeur des Ateliers centraux de Markala.

La formation militaire, couronnée par cette cérémonie, est une étape indispensable dans la carrière du sapeur -pompier, a souligné le directeur général de la protection civile, Colonel-major Seydou Doumbia. Il s’agit, a-t-il ajouté, de cultiver l’endurance, la rigueur, la discipline. Ces recrues ont bénéficié de l’expertise de l’armée.

Au nom du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, il a remercié les autorités militaires. Il a rendu un hommage appuyé au Colonel Issa Kaloga, un officier rompu à la tache qui a su surmonter les nombreuses difficultés au cours de la formation.

«Vous avez choisi la carrière du soldat de feu. Sachez que c’est un métier très difficile mais noble. Etre soldat, c’est accepter les obligations d’une vie difficile », a déclaré le directeur du Centre de formation militaire de Markala. A ses dires, les recrues ont acquis beaucoup de connaissances fondamentales de la vie militaire en si peu de temps grâce à des instructeurs et moniteurs habiles. « Mais ces connaissances ne sont pas définitives. Tout au contraire elles doivent être complétées et sont appelées à évoluer dans vos unités respectives. Cependant, quelques grands principes demeureront toujours, soyez disciplinés, compétents, courageux et endurants ! Ce sont ces qualités qui vous donneront l’esprit d’adaptation nécessaire».

Le Commandant par intérim du commandement des organismes de formation, d’entrainement et d’expérimentation de l’Armée de terre (Cofeeat) a salué la présence du général Kéba Sangaré, qui témoigne de l’importance qu’il accorde à la formation des troupes, à leur condition de vie et à leurs difficultés. « Nous n’avons pas enregistré de cas pouvant perturber le déroulement de la formation », a-t-il précisé. Le commandant par intérim du Cofeeat a rappelé que la direction générale de la protection civile a assuré le financement de dix (10) toilettes au sein du centre.

Consolider ces acquis par une quête perpétuelle du savoir

Aussi, il a évoqué certaines difficultés notamment la réhabilitation de l’infirmerie du centre, la réalisation d’un parcours d’obstacles, de la construction de lavoirs et la mise en place d’une bibliothèque. Il a interpellé les jeunes recrues : «M’adressant à vous recrues de la direction générale de la protection civile, il nous appartient désormais de consolider ces acquis par une quête perpétuelle du savoir et votre maintien en condition physique par la pratique quotidienne du sport. Il ne sera pas toléré que l’un d’entre vous soit incapable de creuser un trou individuel ou être incapable de mettre un impact entre les deux yeux d’un ennemi à 200 m ou plus selon les exigences du Chef d’Etat-major actuel de l’Armée de terre ».

C’est le directeur général de la Protection Civile qui a pris l’initiative de confier la formation militaire des élèves sapeurs-pompiers au Centre de formation militaire de l’armée. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Colonel-major Seydou Doumbia a fait une demande expresse au Chef d’état major-général des armées. Le directeur général de la Protection Civile a vu juste en confiant la formation des recrues au centre de Markala. La contre-visite médicale, déclenchée en indépendance par les médecins militaires, a permis de déceler les cas de maladies chez certains jeunes, lesquels ontété vite remplacés par d’autres plus aptes à suivre la formation.

Une phase se termine et une autre commence.  Les recrues seront accueillies maintenant à l’école nationale de la protection civile pour la formation professionnelle.

Chiaka Doumbia

Source : Le Challenger

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