Prix africain de développement (PADEV) à Kigali : Le Prix du “Meilleur administrateur africain des collectivités” décerné au Maire de Koulikoro Eli Diarra . Fousseyni Maïga reçoit le Prix du “Meilleur promoteur africain de média privé”
Plusieurs Maliens viennent d’être récompensés à Kigali, au Rwanda, à l’occasion de la 14ème édition du Prix Africain de Développement (Padev). Il s’agit du maire de Koulikoro, Eli Diarra, de notre confrère Fousseyni Maïga (Pdg d’Arc-Ciel) Mamadou Golfa (Pdg de Golfa Transit et Transport) ainsi que l’ambassadeur du Mali au Burkina, Amadou Soulalé et Mahamadou Niangadou dit Mama Souraka de la Société Sodima. Et les maires de Sanankoroba, Mamadou Zan Traoré et de Mountougoula, Daouda Diarra.
Le Prix africain de développement (Padev) a vu le jour en 2006 à Abidjan, à l’initiative d’organisations de la société civile de 12 pays africains réunis autour de la Fondation 225 du Burkina Faso et de Safam Com International de la Côte d’Ivoire. Il s’agissait de contribuer à booster le développement des pays africains, à travers l’instauration d’une culture du travail, du mérite et de l’excellence, comme une des valeurs cardinales de la société africaine. C’est en mai 2007 que la première édition de la cérémonie de remise de cette distinction aux lauréats s’est déroulée à l’hôtel du 2 février à Lomé, au Togo.
Après Marrakech, au Maroc, en septembre 2018, c’est la capitale rwandaise, Kigali, qui était à l’honneur cette année pour abriter cette cérémonie de distinctions. Ainsi, l’événement s’est déroulé le week-end dernier à Mariott hôtel de Kigali en présence de plusieurs personnalités dont des autorités politiques et administratives du Rwanda, des opérateurs économiques… On notait aussi la présence très remarquée du ministre en charge des Sports du Burkina Faso et sans oublier les récipiendaires de cette 14ème édition du Prix Padev venus de différents pays.
Comme à l’accoutumée, le Mali était une fois de plus à l’honneur à Kigali. Plusieurs personnalités ont été récompensées à travers des Prix dans différentes catégories.
Ainsi, le maire de la Commune Urbaine de Koulikoro, Eli Diarra, s’est vu décerner le Prix du “Meilleur administrateur africain des collectivités locales”. Présent à la cérémonie, Eli Diarra a reçu cette distinction avec beaucoup de fierté des mains du président de la Fondation 225, Koffi Kouadio. Comme il fallait s’y attendre, le lauréat a dédié ce Prix à toute son équipe et à toute la population de Koulikoro. Voilà pourquoi il a été accueilli avec un héros, mardi dernier, dès son arrivée à Koulikoro par une foule de grand jour.
En tout cas, cette distinction a été bien accueillie par les autorités politiques et administratives de Koulikoro. Selon elles, ce Prix est amplement mérité pour le travail abattu par le maire Eli Diarra afin de développer Koulikoro. On peut dire sans risque de se tromper que la ville de Koulikoro est en voie de développement grâce aux efforts déployés par Eli Diarra et son équipe.
En plus d’Eli Diarra, deux autres maires ont été récompensés. Il s’agit du maire de Sanankoroba, Mamadou Zan Traoré et celui de Mountougoula, Daouda Diarra. Ils ont également reçu, chacun, le Prix du “Meilleur administrateur africain des collectivités locales”.
Fousseyni Maiga recevant sa distinction des mains de Koffi Kouadio
Notre confrère Fousseyni Maïga, Président -directeur général de la Société Arc-ciel a été récompensé par le Prix du “Meilleur promoteur africain de média privé”. Tandis que Mamadou Golfa, Pdg de Golfa Transit, a remporté le Prix “Apollinaire Compaoré” décerné au Plus jeune opérateur économique.
Le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Dr Kané Rokia Maguiraga, l’ambassadeur du Mali au Burkina Faso, Amadou Soulalé, Mahamadou Niangadou dit Mama Souraka (Représentant de la Société Sodima).
Organisée par la Fondation 225, ces distinctions sont décernées chaque année aux maires dont les œuvres “constituent des modèles de contribution pour le développement de leur pays”.
Notons que l’objectif du Prix Padev est “d’instaurer une culture du travail, du mérite et de l’excellence comme une des valeurs cardinales et structurantes de la société africaine. Il s’agit aussi de susciter la prise de conscience autour de la responsabilité de chaque Africain comme acteur du processus de développement de son pays et non plus comme un spectateur passif des politiques gouvernementales en la manière”. C’est aussi une manière de célébrer les hommes et les femmes dont les œuvres sont de nature à produire un impact notable sur le processus de développement de leur pays. El Hadj A.B. HAIDARA
Source: Aujourdhui-mali