Prévention, résolution des conflits et protection des droits humains : 30.000 jeunes seront formés dans 30 communes du Mali
Il s’agit d’une initiative du PACINDHA pour promouvoir la citoyenneté, la prévention, la résolution des conflits et la protection des droits humain, financé par le Fonds d’appui aux Moteurs du Changement du royaume de Danemark
En vue d’informer l’opinion nationale et internationale sur les objectifs globaux de son nouveaux sur la promotion de la citoyenneté, la prévention, de la résolution des conflits et la protection des droits humains, les responsables du Pôle des actions d’intégration des droits humains en Afrique (PACINDHA), ont animé, le jeudi 14 février dernier, à la Maison de la presse, une conférence de presse. Elle était animée par le président du PACINDHA, Amadou Konaté, accompagné par Seidou Traoré, représentant du Fonds d’appui aux moteurs du changement (FAMOC).
Ce point de presse marque le lancement du projet. Il est initié par le PACINDHA, et vise à développer le leadership des 30.000 jeunes, dans 30 communes du pays dont les 6 communes de Bamako et les amener à jouer un rôle moteur du changement dans la citoyenneté, la prévention et la gestion des conflits et la protection des droits de l’homme. Son coût est estimé à 132 millions de FCFA financés par l’ambassade du Royaume du Danemark, à travers le Fonds d’appui aux moteurs du changement pour une dure d’exécution de 24 mois.
Dans son mot introductif, le président du PACINDHA, a dit que la mise en œuvre de ce genre de projet au Mali est nécessaire pour cinq raisons fondamentales. La première raison qui justifie ce projet est la nécessité de mobiliser toutes les énergies de la nation, notamment celles des jeunes, afin de consolider la paix et la coexistence pacifique. C’est pourquoi, il s’agira pour le PACINDHA, à travers ce projet de responsabiliser et renforcer les capacités des jeunes en matière de la prévention des conflits, a expliqué le président Konaté.
La seconde raison, selon le président du PACINDHA, est la nécessité d’amener les jeunes à comprendre le bien-fondé de la Politique nationale de la citoyenneté et du civisme, adoptée par le gouvernement en 2007.
La troisième raison qui justifie ce projet, a-t-il dit que c’est l’importance de la pacification de l’espace scolaire et universitaire. Selon lui, depuis un certain temps, nos écoles et nos universités, en plus d’être des centres d’apprentissage et de recherche, sont souvent marquées par des conflits et de tensions préjudiciables au bon déroulement des cours.
La quatrième raison c’est l’utilité de la participation des jeunes dans la gestion des affaires de la communauté, notamment la mise en œuvre du Programme de développement économique, social et culturel.
La cinquième et dernière raison qui justifie le projet, selon les explications du président Konaté, est la nécessité de mobiliser davantage la presse dans le processus de pacifique du pays.
A M Touré
Source: 22 Septembre