Présidence de la 6e législature du Mali: Silence du côté de Koulikoro.
La rentrée parlementaire de la 6e législature du Mali issue des élections législatives 2020 est prévue par circonstance pour le 05 Mai prochain. Pendant ce temps les langues se fourchent ardemment sur l’élection du nouveau président de l’Assemblée Nationale et de clivages sur forment par rapport aux tractations entre les différents prétendants dans le filon du parti au pouvoir (le RPM).
Des noms sont cités pourtant du côté de ce parti au pouvoir avec une prétendue majorité créée par jonglage avéré de la cours constitutionnelle le jeudi passé. 2 challengers écriés sont placés sur la balance. Il s’agit notamment de Mamadou Diarrassouba élu dans le Banico dans le cercle de Dioïla et de Moussa Témbiné élu en commune 5 du district de Bamako, sous l’ombre du président de la république considéré comme le fils politique de IBK. Celui-là qui a passé entre les pattes de l’éléphant pour atteindre la victoire au 2e tour de des législatives, pour avoir perdu à la proclamation des résultats provisoires et repêché par la cours constitutionnelle.
Ils sont les 2 candidats de péremption sur qui les regards sont fixés pour la présidence du perçoir. Cependant d’autres candidats non solides par réputation où non charismatique veillent au grain, comme Abdoulaye Coulibaly de Nara, Baber Gano de Djenné et Abderhamane Niang sont aussi cités sur la liste de candidature à la présidence de l’Assemblée Nationale.
Cependant le silence règne du côté de Koulikoro, où un des élus est le président sortant à la présidence de l’hémicycle en la personne de Issiaka Sidibé. Sa candidature à sa propre succession est moins distillée dans les rues de Koulikoro encore moins entre les lignes de la presse malienne. Pourtant à Koulikoro, certains partisans à sa cause, ne soutiennent pas sa candidature à la présidence de l’hémicycle. Selon ces avis, l’honorable Issiaka sidibé après avoir capitalisé 7 ans à la présidence, devait rester en marge avec son statut parlementaire et profiter de ses avantages. Ceux ci pensent qu’il devait imiter l’expérience de IBK sous ATT, et sortir par la grande porte. Se mêler d’une guerre farouche avec les gens plus jeunes que lui risque de compromettre sa retraite politique.
A suivre…
Nayté