Premières Journées Scientifiques de l’Enseignement du Français et des Langues Nationales au Mali : ADIM-LETTRES fait le diagnostic
Meguetan Infos
Les rideaux sont tombés sur les Premières Journées Scientifiques de l’Enseignement du Français et des Langues Nationales au Mali tenues le mercredi 11 janvier 2023 à l’École Normale Supérieure de Bamako.
Organisées par l’Amicale des Diplômés Maliens en Lettres (ADIM-LETTRES) en collaboration avec l’Inspection Générale de l’Éducation Nationale (IGEN), cette rencontre scientifique a regroupé les spécialistes des questions des langues du Sénégal, du Bénin et du Mali autour de la thématique : “Langues, politique linguistique, société, enseignement” développée à travers huit (8) communications, colonne vertébrale de ces assises.
Dans son mot de bienvenue, Dr Douga Nassoko, Directeur Général de l’ENSup, a souhaité que “la maîtrise des langues nationales aide l’ENSup et toutes les autres structures oeuvrant dans le domaine de la formation à jouer leur partition dans la formation des formateurs pour la construction d’un Mali émergent.”
Pr Denis Douyon, Inspecteur Général en Chef de l’Éducation Nationale, pour sa part, a lié la nécessité du vivre-ensemble des communautés à celle des langues. Dans le prolongement de cette idée, Moriba Camara, Secrétaire général d’ADIM-LETTRES, soulignera que l’objectif de ces Premières Journées est de faire le diagnostic afin de ”situer les difficultés de cohabitation qui existent entre la langue française et les langues nationales d’un point de vue didactique, ce, dans le contexte que nous savons et, naturellement, faire des propositions de solutions afin que cette cohabitation puisse se passer pour le mieux.”
Pour Issoufi Arbert Bédari Touré, Directeur national de l’Enseignement Fondamental et représentant du ministre de l’Éducation Nationale, ” il est aujourd’hui important de voir comment trouver des passerelles et comment se baser sur l’enseignement du français pour mieux enseigner nos langues nationales et mieux permettre à nos enfants d’aller vers des compétences de vie, mais aussi des compétences de base qui vont leur permettre de poursuivre leurs études.”
Ces premières journées ont été un réel succès, car elles ont mobilisé du monde et les échanges ont été très fructueux.
M.CAMARA
Le Challenger