Pour régler ses comptes à son mari qui a convolé en secondes noces : Dandjo Sidibé ébouillante son époux, Karim Sidibé
Chaque jour, nous assistons à la banalisation des crimes tant la violence est devenue le seul moyen d’expression pour la plupart de nos concitoyens. Les faits que nous allons vous décrire attestent confortablement cette triste réalité.
Selon des sources proches du dossier, Karim et Dandjo, tous Sidibé, étaient unis dans les liens sacrés du mariage et le couple avait élu domicile à Lafiabougou, un quartier situé en commune IV du district de Bamako. Et de poursuivre que les relations entre les époux ont commencé à se détériorer lorsque Karim Sidibé a décidé de convoler en secondes noces.
Depuis, précisent nos sources, la dame Dandjo Sidibé a juré par tous les saints de faire la peau à son désormais “ennemi”puisqu’elle considère la décision de son mari comme une trahison. Ainsi, dans la nuit du 5 février dernier, gagnée par une overdose de jalousie, elle avait aspergé son mari, Karim, d’essence afin de l’immoler. Ce dernier, ayant compris très rapidement l’intention de la criminelle, a été obligé d’abandonner le foyer conjugal pour éviter les affres de l’excès de jalousie de son épouse.
Pensant que le temps arriverait certainement à bout de la colère de sa femme, Karim Sidibé est rentré, le matin, pour se coucher afin de récupérer le manque de sommeil qu’il avait accumulé la veille en fuyant le courroux de son épouse. C’est justement en ce moment qu’il a été surpris dans son sommeil. En effet, sa femme avait pris le soin de faire bouillir de l’eau qu’elle n’hésitera pas à verser sur le pauvre Karim, causant ainsi de graves brûlures sur son visage et une bonne partie de sa tête.
Quelques jours plus tard, certainement après l’échec d’une médiation familiale, le mari, la tête complétement en bouillie, s’est rendu au commissariat du 5ème arrondissement pour porter plainte contre sa femme, Dandjo Sidibé. Immédiatement, la criminelle a été arrêtée et déférée devant le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de la commune IV pour répondre des faits.
Aux dernières nouvelles, comme un coup de masse sur la tête, nos sources nous indiquent que la dame Dandjo Sidibé a tout simple été relaxée sous le prétexte fallacieux que le mari a retiré sa plainte. Mais quid de la non-extinction de l’action publique ! Une décision que la population de Lafiabougou a dénoncée dans son écrasante majorité. Donc, nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que dans notre pays, l’impunité a de beaux jours devant elle.
Boubacar PAÏTAO
Source: Aujourd’hui-Mali