Pour mauvaise odeur : Les élèves de l’école fondamentale de Madina-Coura désertent les classes
L’odeur nauséabonde dégageant d’un dépôt d’ordures empêche les élèves de l’école fondamentale Mamadou Diarra de Médina-Coura de suivre les cours. Hier, ils ont déserté les classes et manifesté dans la rue.
L’installation d’un dépôt d’ordures à proximité de l’Ecole fondamentale de Médina-Coura fait grincer des dents. Après la société civile du quartier, les enseignants, ce sont les élèves de l’école Mamadou Diarra qui sont entrés dans la danse. Hier, pour manifester leur colère, ils ont pris d’assaut les rues du quartier. Le mécontentement des élèves était tellement grand que la scène a donné lieu à une solidarité agissante des passants qui voyaient en l’initiative un véritable cri de détresse.
La colère est montée d’un cran depuis lundi dernier où les portes de l’école fondamentale Mamadou Diarra de Médina-Coura en Commune II du district de Bamako sont fermées pour cause d’odeur nauséabonde du dépôt d’ordures, situé à quelques mètres de l’établissement scolaire.
Confronté à ce dépôt d’ordures depuis plusieurs années au nez et à la barbe des autorités en charge des questions d’assainissement, le conseil des enseignants de cette école a décidé d’arrêter pour de bon les cours depuis le lundi dernier à cause de l’odeur nauséabonde de ce dépôt.
Mal installé, ce dépôt d’ordure est situé entre l’école fondamentale Mamadou Diarra de Médina-Coura et le centre de santé communautaire du quartier. Après les enseignants, c’est autour des élèves d’abandonner les classes en guise de protestation.
Pourtant, le dépôt en question a été à plusieurs fois enlevé mais sa gestion est devenue une pomme de discorde entre les autorités communales, celles du district de Bamako et le ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et de Développement durable.
Cette situation sonne comme un véritable manque de communication et de collaboration entre les acteurs chargés de la gestion des ordures dans la capitale. En attendant, les élèves devront prendre leur mal en patience, car au moment où nous nous mettions sous presse, aucune action n’était prise pour dégager le dépôt encombrant.
Awa Sogodogo
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Source: L’Indicateur du Renouveau