Pour Gaoussou Keita, promoteur de lion communication « Les sanctions de la CEDEAO constituent une agression contre le peuple malien »
Meguetan Infos
Je considère que les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA infligées à notre pays, sont inhumaines et illégales. A titre de rappel, la fermeture des frontières aériennes et terrestres et le gel des avoirs de la République du Mali ne sont prévus par aucun texte de la CEDEAO. C’est dommage que de telles organisations sous régionales prennent des décisions sans fondement légal, malgré que les autorités de la transition, de bonne foi, ont présenté un chronogramme discutable à la CEDEAO . En dépit de tout ceci, je suggère aux deux parties de privilégier le dialogue pour le bonheur du peuple malien et le salut de la CEDEAO et de l UEMOA.
Pour moi, pas question de céder aux chantages de la CEDEAO. Puisque, l’heure du renouveau a sonné. C’est pourquoi, je demande à tous les maliens de rester débout comme un seul homme. Chose qui nous permettra de rebâtir notre grand empire. Le Mali doit rester dans nos cœurs, dans nos prières. Je reste convaincu, qu’en restant uni derrière notre, notre demeurera toujours.
Pour Mamadou Traoré, secrétaire général de la jeunesse, du Mouvement pour la Refondation de la Démocratie (MRD)
« Les sanctions de la CEDEAO sont inhumaines et injustes »
Bien que, les sanctions imposées au peuple malien, étaient prévisibles, on ne s’attendait pas à tel durcissement de ces mesures. Mais aller les prendre jusqu’à un certain niveau, c’est sanctionner le peuple assez meurtri et traumatisé, il y a 10 ans de cela. De même, penser à intervenir militairement, c’est trop exagéré de la part des Chefs d’États de la CEDEAO.
C’est pourquoi, j’en appelle aux présidents de ladite organisation sous-régionale, à revoir leur projet d’asphyxie du peuple malien. Pour rappel, notre pays, le Mali est victime des effets collatéraux de la guerre infligée à la Libye de Mouhamar Kadhafi par l’Occident, avec à sa tête, la France.
Aux dirigeants de la transition malienne en cours, je leur demande de nouer le dialogue avec la CEDEAO, afin de trouver un terrain d’entente sur le calendrier des élections qui permettront à notre pays de revenir à l’ordre constitutionnel normal.
DMD
Source: 22 Septembre