Pour faits de Proxénétisme, Chantage, Incitation à la débauche et atteinte aux mœurs : Le 11ème Arrondissement met aux arrêts un administrateur de page Facebook!
Par Le Sursaut
B.B alias M.M est un jeune maliano-togolais, administrateur d’une célèbre page Facebook, dénommée ‘’Rencontre Discrète Intime’’, qui excelle entre autres dans le proxénétisme, le chantage, l’incitation à la débauche et atteinte aux mœurs. Ainsi, suite à une dénonciation d’une dame sous anonymat, le 10 septembre dernier, objet de ses chantages depuis un moment contre une somme d’argent, M.M a été mis aux arrêts par la Brigade de Recherches du 11ème Arrondissement dirigée par le Capitaine Issa Yacouba le 12 septembre 2021 à Niamana vers 17h. Son sort est actuellement dans la main de la justice.
L’objectif de cette page Facebook ‘’Rencontre Discrète Intime’’ est de faciliter la rencontre entre les hommes et les femmes dont ce maliano-togolais B.B dit M.M est l’administrateur et qu’il en faisait son travail depuis 2 ans. En effet, il discutait le prix avec les clients qui le contactait pour des besoins. Et le coût variait entre 10.000F et 30.000F par heure. Ainsi, il se mettait d’accord avec les internautes dames de sa page pour les présenter à des hommes après s’être mis d’accord sur le prix discuté. Lui avait son pourcentage sur chaque somme reçue par ces filles avec ses clients. Par exemple, si l’une de ses clientes gagne 20.000F, M.M avait 5000F et si c’est 30.000F, il avait 7.500F plus 4000f qu’il prenait avec les clients, comme prix de la commission. C’était de la prostitution sur fond de proxénétisme.
Aussi, l’autre procédé par lequel on prenait contact avec M.M, consistait pour les filles à lui envoyer des photos, souvent obscènes ou de nudité. C’est ainsi qu’un jour, il y a une année de cela, cette dame tombée dans son piège l’aurait exprimé son souhait d’adhérer à sa page. Et tout allait bien entre cette dame et M.M dans leur affaire commune. Et un beau jour, un client contacte M.M afin d’avoir une fille pour une relation sérieuse, et le choix de l’administrateur s’est porté sur cette dame. Qu’il a mis en relation avec le monsieur-demandeur. En effet, pour une fois les parties ont convenu à ne plus se soumettre à l’obligation de commissions et autres pourcentages au profit de M.M, qui avait l’habitude de prendre. Ce qui n’a pas été du goût de l’administrateur de la page ‘’Rencontre discrète et intime’’. C’est pourquoi, B.B alias .M.M n’a pas arrêter d’harceler la dame pour ses profits, et cette dernière ne s’est pas laissée faire. Pour forcer la femme à lui payer quelques choses, le proprio de la page ‘’Rencontre Discrète Intime’’ a publié sur sa page la photo de la dame à l’insu de cette dernière.
Une fois que la victime a su cette publication, elle l’a contacté pour qu’il supprime son image de son groupe, chose que l’inculpé a refusé, sans manqué de menacer la victime que si elle ne lui donne pas ce qu’elle lui doit, qu’il fera pire. Suite à cette intimidation et sans détour, la dame s’est rendue au Commissaire du 11ème Arrondissement pour le dénoncer le 10 septembre 2021. Ironie du sort, elle ne connaissait guère l’inculpé.
Deux jours seulement après cette dénonciation, soit le 12 septembre 2021 aux environs de 17h, les hommes du Commissaire Principal, Moumoudou Diabaté précisément ceux de l’unité de Brigade de Recherches, en leur tête le capitaine Issa Yacouba Coulibaly assisté par Lieutenant Hussein Diop, avec promptitude et perspicacité ont réussi à mettre la main sur B.B alias M.M, jusqu’ à sa cachette, à Niamana. C’est grâce au traçage de sa puce téléphonique que la police a pu faire sa filature sans erreur.
Proxénétisme, Chantage, incitation à la débauche et atteinte aux mœurs sont les charges à son encontre. Ainsi, il est dans la main de la justice pour répondre de ses actes. A noter que B.B sont les initiaux des vrais nom et prénom de l’accusé et son pseudonyme sur sa page ‘’Rencontre Discrète Intime’’ est M.M.
Les administrateurs d’autres pages ou groupes obscènes sur les réseaux sociaux ne tarderont à connaître le même sort que B.B, car le phénomène de proxénétisme soldé de chantage est bien une réalité sous nos tropiques
Par Mariam Sissoko