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Pour faciliter l’accès aux sommes allouées à l’Assainissement et l’Hygiène au Mali : WaterAid et le GSB se donnent la main

Afin de suivre l’évolution de la mise en œuvre de ses engagements et de disposer de plus de moyens de sensibilisation des décideurs sur le sens d’un meilleur financement de l’hygiène et de l’assainissement, WaterAid Mali a entrepris une étude sur l’analyse des parts de ressources d’Etat consacrées ces trois dernières années à l’assainissement et l’hygiène au Mali. Pour mettre en œuvre ladite analyse, WaterAid a paraphé une collaboration avec le Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) qui a été présenté par le coordinateur du GSB, Bassidi Diabaté, et validé par les représentants de WaterAid, Fousseyni Traoré, et Mamadou Kéita, du Gsb, Mme Sisako Namissa Diallo, en présence de la presse, le 3 novembre 2018, au siège du GSB.

L’objectif général de l’étude sur l’analyse des parts des ressources d’Etat consacrés ces trois dernières années à l’assainissement et l’hygiène au Mali, déclare Diabaté Bassidi, est d’analyser les données budgétaires en vue d’une sensibilisation des décideurs  sur les enjeux d’une meilleur financement de l’hygiène et l’assainissement. De façon spécifique, il s’agit d’informer sur l’évolution des parts de budgets d’Etat et d’investissements consacrées à l’assainissement (solides et liquides) et l’hygiène de 2016 à 2018  des ministères en charge de la santé et de l’éducation nationale ; de disposer des outils de collecte et d’analyse des parts de budgets d’Etat consacrées à l’assainissement et l’hygiène ; de dire que des outils de collecte et d’analyse des parts de budgets d’Etat consacrées à l’assainissement et l’hygiène sont disponibles.  Traoré Fousseyni, et Mme Sisako Namissa Diallo, ont rappelé que cette rencontre est pour partager avec la presse  pour qu’elle exploite, à son tour,  à fond le rapport et  espérer que les données issues du rapport améliorent les conditions de vie des populations.

Il ressort de ce rapport qu’en prévisions, la part allouée à l’assainissement a connu une diminution de 19.56%,  de 2016 à 2017, dont les sommes sont respectivement estimées à 46, 325 milliards de Fcfa et à 37,26 milliards de Fcfa. Par contre, dit le rapport, on note une hausse de 56, 36% de cette part, en 2018, par rapport en 2016 ; soit 71,047 milliards de Fcfa de même qu’une hausse de 90,67, en 2018, par rapport à 2017.L’analyse divulgue qu’en réalisation, le montant effectivement investi est de 21,089 milliards et 25,215 milliards, en 2017. Et la réalisation en 2018, souligne le texte, est toujours en cours.

En prévision, indique-t-il, le montant total du budget du ministère de la santé et de l’hygiène publique a considérablement baissé car est passé de 107.-618.688.000, en 2016 à 65.038.253.000, en 2017, soit un taux de réduction selon Bassidi Diabaté, de 39,57%. Selon le coordinateur, cette baisse est encore considérable, en 2018, puisque le montant alloué ne dépasse guère 53.482.104.000, soit un taux de réduction de 17.77% par rapport à 2017.En réalisation, souligne Bassidi Diabaté, le montant global du budget est estimé à 29.237.340.604, en 2016, à 32.126.577.140, en 2017, et à 32.126.577.140, en 2018, soit respectivement  un taux de réalisation de 27,72%, de 48,4%, et de 60. 01%.

Le rapport indique, explique Diabaté, qu’en prévisions, la part du budget du Ministère destinée à l’assainissement et à l’hygiène n’a pas varié au cours de la période 2016-2017. Elle a, par contre, dit-il, connu une hausse de 19,65%, en 2018. On réalisation, poursuit le présentateur, il ressort la mobilisation de 287.932.671, en 2016, 246.219.455, en 2017, et 11.536.770, en 2018, soit respectivement un taux de réalisation de 89,3%, de 76,37%, et de 31,89%.

Comme recommandations formulées, le rapport a invité à : accroitre substantiellement les parts des budgets d’Etat consacrées à l’assainissement et à l’hygiène ; œuvrer à la facilité de l’accès aux informations conformément à la législation en la matière ; œuvrer à l’amélioration des taux de réalisations des fonds alloués à l’assainissement et à l’hygiène. L’étude a vu selon Diabaté la participation de la cellule technique du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté, du ministère de l’économie et des finances, du ministère de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, le ministère de la santé et de l’hygiène publique.

Hadama B. Fofana

 

SourceLerepublicainmali

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