Poulo à propos de la Transition: “Certaines personnes veulent prendre le pays en otage”
Le bureau politique de la CODEM était face à la presse le mardi dernier à la Maison de la presse pour donner sa position sur la situation sociopolitique actuelle du pays.
Présidée par le président du parti HousseyniAmionGuindo dit Poulo, cette conférence de presse a enregistré la présence de plusieurs cadres du parti ainsi que de nombreux militants.
A l’introduction, le président de la CODEM a fait observer une minute de prières pour toutes les victimes civiles et militaires ainsi que pour retour de l’honorable Soumaila Cissé.
Il a ensuite annoncé que c’est suite à une réunion extraordinaire tenue le 31 août sur la crise actuelle du pays que son parti a décidé de donner sa position. Le parti de la quenouille propose une Transition de 9 à 12 mois. Poulo estime que la Transition doit avoir deux missions essentielles qui sont le retour de la sécurité et l’organisation de l’élection présidentielle, afin de doter le pays d’Institutions légitimes, capables de faire face aux immenses défis auxquels le Mali est confronté depuis une décennie.
Pour cela, la CODEM préconise le choix d’un président civil pour diriger la Transition. Elle souhaite la mise en place d’un Gouvernement d’union nationale doté d’une bonne feuille de route. Ce Gouvernement devait être composé essentiellement des technocrates, sous la conduite d’un Premier ministre consensuel. La CODEM souhaite aussi l’élaboration d’une feuille de route et une Charte de Transition.
HousseyniAmionGuindo appelle tous les Maliens et maliennes à la cohésion. Il a affirmé que certaines personnes pensent prendre le pays en otage pendant cette période de Transition. Il les appelle au patriotisme et souhaite que le Mali ait vite un président pour gérer les affaires publiques. Ce dernier pourra faire appel aux partenaires financiers et techniques de la Communauté internationale pour l’organisation de l’élection présidentielle.
La CODEM se félicite de l’accompagnement de la CEDEAO et de toute la Communauté internationale. Elle estime que la Transition doit avoir comme des priorités la sécurisation du territoire national et l’organisation d’une élection présidentielle sans exclusion de candidat sauf contraire à la loi, transparence et crédible dans un environnement de paix et de concorde nationale.
Seydou Diamoutené