Point de presse du Coach Magassouba!
Comment la phase finale de la coupe d’Afrique des nations de football qui se joue en Egypte restera tristement graver dans la mémoire collective de tous les maliens férus du ballon rond au vu du talent et de la prestation des joueurs au cours des trois matchs de la phase de poule. Mais hélas ce fut une grosse déception totale, voire un cauchemar inouï en 1/8 de finale face à la Côte -d’Ivoire, une équipe moribonde, par la faute du mauvais coaching de l’entraîneur Mohamed Magassouba. Et pourtant ce ne sont pas les moyens financiers colossaux de l’Etat qui ont manqué en faveur des joueurs et du staff technique, plus particulièrement au sélectionneur national avec un salaire de 15 millions de francs CFA. Une première dans l’histoire du football malien pour un entraîneur national local.
Une phase finale d’une coupe d’Afrique des nations n’a jamais suscité autant d’espoir et de passion, de voir enfin les Aigles en finale depuis 1972 au vu du talent et de la prestation des joueurs lors des trois matchs de la phase de poule de cette édition de 2019. Notons qu’au cours de ces trois matchs, les partenaires d’Abdoulaye Diaby ont occupé la première place avec 7 points (2 victoires et 1 nul, avec 5 buts marqués et 2 buts encaissés. Du coup les observateurs sportifs avaient classé le Mali comme étant l’un des favoris du tournoi. Cette certitude avait été renforcée lorsque les Aigles avaient hérité la Côte-d’Ivoire, une équipe moribonde en 1/8 de finale. Pour motiver et doper davantage le moral, les joueurs et le staff technique pour ce match des 1/8 de finales, les plus hautes autorités à travers le ministère de la jeunesse et des sports avait promis une prime exceptionnelle de 5 millions à chaque joueur et à chaque membre du staff technique. Et cette prime allait être renouvelée à chaque étape de la qualification jusqu’à la finale. Mais hélas c’était mal connaitre le paroxysme de médiocrité de l’entraineur Mohamed Magassouba et de son staff avec leur mauvais coaching qui a totalement anéanti la victoire des partenaires d’Abdoulaye Diaby. Une victoire qui leur tendait largement les mains et qui leur permettait de vaincre le signe indien qui dure plus de quarante deux ans.
Les efforts des plus hautes autorités du pays, mal récompensés
S’il y a une équipe nationale sportive qui demeure privilégiée, c’est bel et bien l’équipe nationale senior de football en témoigne l’arrêté interministériel du 22 Mai 2015 fixant les taux des primes allouées aux sportifs de haut niveau et à leur encadrement technique. Ainsi pour la phase éliminatoire de cette CAN 2019, chaque joueur perçoit 3 millions de francs CFA, en cas de victoire à l’extérieur, 2 millions de francs CFA en cas de victoire à domicile et 1 million de francs CFA en cas de match nul à l’extérieur plus 500 mille francs CFA comme prime de sélection pour les 23 joueurs convoqués sur un total de 6 matches joués. Une fois la qualification à la phase finale acquise (ce qui est le cas pour cette édition 2019), chaque joueur de ceux qui ont participé aux éliminatoires, perçoit 10 millions de francs CFA comme prime de qualification. Pour motiver davantage les joueurs et le staff technique, des primes d’objectifs sont octroyés. Ainsi 10 millions de francs CFA sont offerts à chaque joueur en cas de qualification en 1/4 de finales, 10 millions de francs CFA en 1/2 finales, 10 millions de francs CFA en cas de 3e place, 10 millions de francs CFA en cas de 2e place et 15 millions de francs CFA en cas de la 1ere place c’est-à-dire le trophée. Si l’arrêté ministériel ne mentionne pas le montant du 1/8 de finale, 5 millions avaient été promis néanmoins en cas de victoire contre la Côte-d’Ivoire. Pour le staff technique, l’entraîneur principal perçoit deux fois la prime du joueur, l’entraîneur adjoint perçoit 75% de la prime de l’entraîneur principal, le médecin et le préparateur physique perçoivent chacun 50% de la prime de l’entraîneur principal, l’entraîneur des gardiens, le Kinésithérapeute et le masseur perçoivent chacun 40% de la prime de l’entraîneur principal et enfin l’intendant perçoit 35% de la prime de l’entraîneur principal. En plus de ces primes colossales, les plus hautes autorités du pays à travers le ministère de la jeunesse et des sports, a décidé de donner 10 millions de francs CFA plus 5 millions destinés pour sa communication téléphonique, son logement et son carburant avant le début de la phase finale. Une première dans l’histoire du football malien pour un entraineur national local des Aigles du Mali tant l’optimisme était grand en vue de remporter ce trophée tant convoité par les23 autres pays participants. Pour ceux qui ne le savent pas ou qu’ils ne veulent pas comprendre, Mohamed Magassouba est le Directeur technique national et en conséquence perçoit un salaire dont lui seul connait le montant. Mais hélas après un début très prometteur pour l’atteinte de l’objectif assigné, ce fut une grande déception totale voire un cauchemar inouï en 1/8 de finale contre la Côte-d’Ivoire, une équipe moribonde, par la faute du mauvais coaching de celui qui avait juré de remporter la CAN avec cette génération si on le faisait confiance. Ce qui avait poussé l’ancien comité exécutif à forcer Alain Giresse, l’entraineur d’alors à démissionner de son poste.
Le paroxysme de la vanité de Mohamed Magassouba, atteint !
Malgré tous les moyens financiers mis à la disposition des joueurs et du staff technique, malgré les déclarations fracassantes de Mohamed Magassouba avant et pendant la CAN, malgré le talent et la qualité des joueurs, il a fallu attendre trois matchs pour voir les limites de celui qui se résume en réalité à sa bouche. Résultat, il fait éliminer les Aigles face à la Côte-d’Ivoire avec des changements incompréhensibles et inconcevables. Au lieu de présenter ses excuses au peuple malien meurtri par cette élimination inattendue, Mohamed Magassouba tombe honteusement dans une vanité absolue, dont lui seul possède le secret. Cela se comprend pour avoir passé une grande partie de sa vie au Zaïre, actuel République Démocratique du Congo. Pourquoi attendre presque dix ans comme DTN et presque deux ans à la tête des Aigles pour se plaindre des conditions de travail qu’il qualifie de pénibles voire désastreuses ? Pourquoi attendre l’élimination douloureuse des Aigles pour se vanter en étant le premier entraîneur malien à porter une médaille autour de son coup ? A qui s’adresse-t-il ? Comme cela ne le suffit pas, Magassouba demande aux journalistes sportifs d’aller se former et de chercher ensuite à le connaître avant de dire quoi que ça soit sur lui. Le comble dans tout cela lorsque le ‘’Zairois’’ accuse l’arbitrage du match contre la Côte-d’Ivoire, alors qu’il avait oublié que Moussa Djénépo devrait écoper un carton rouge contre la Mauritanie, d’être à l’origine de son élimination. « Quand les lois du jeu ne sont pas sifflées de la même façon en fonction des équipes, quand on siffle pour les uns et pas pour les autres, ça devient difficile, ça dénature le jeu » a-t-il déclaré après le match. Mais une chose est sûre c’est que le ‘’Zairois’’ sorti de l’ENA et féru du ballon rond a été assisté et soutenu par Feu Mady Fofana, grand dirigeant du Stade malien de Bamako, a servi à la mairie de la commune II sous l’ère du Général Moussa Traoré avant de fuir le pays (ce qu’il a fait à la mairie est connu) pour se retrouver en RD Congo avant de revenir au Mali pour coacher le Stade malien avant d’être récupéré et nommé par Feu Kola Cissé à la direction technique nationale. Une seule chose est certaine, les maliens attendent tout simplement les excuses de Mohamed Maggassouba et s’en foutent de son parcours d’entraîneur hors du pays.
Moussa Sow Stagiaire Malijet.com