Péril sur les personnes atteintes du VIH au Mali : Une rupture des antirétroviraux couplée aux exigences de l’ONU-SIDA sur la gestion des dernières années!
Les hôpitaux maliens sont la parfaite illustration d’un scandale qui s’apparenterait à de la forfaiture. L’insouciance des gouvernements successifs, adoubée d’un mépris cruel et criminel envers les syndicats et les citoyens, avait prouvé, par les centaines de victimes, que la vie du malien ne vaut pas grand chose à leurs yeux.
Une autre faillite de la santé publique, danger permanent dans la vie de certains compatriotes, ne garantit aucun espoir. Ce Mardi 23 juillet 2019, nos radars ont ciblé une réunion d’urgence au département de la santé sur les problématiques liées à la gestion du VIH -SIDA.
Le malaise était à son paroxysme, surtout, pour des dirigeants qui n’ont aucun sens de l’anticipation. Selon nos sources, il existerait une rupture incroyable des tests de VIH-SIDA dans les hôpitaux depuis le 21 juin 2019. « Cela génère pour conséquence l’arrêt des distributions de médicaments antirétroviraux dans 60% du pays. Il y’aurait aussi rupture des médicaments VIH-SIDA pour prévention de la transmission de la mère à l’enfant au niveau de 05 régions du Mali. » déplore notre source.
L’ordre du jour de cette réunion était de trouver des solutions à la gestion urgente de la crise. D’après les informations recueillies au ministère de la santé, le programme ONU-SIDA exigerait des autorités maliennes la justification financière des exercices des trois dernières années avant toute reprise des activité.
Le Ministre de la santé, Michel Hamala Sidibé, très inquiet de la tournure des événements, aurait demandé au cabinet de veiller à la fourniture urgente des justificatifs et qu’il s’engagerait à trouver une solution à l’amiable avec ses anciens collègues de ONU-SIDA afin que la situation redevienne normale.
Pour nos sources hospitalières, environ 108 nouveaux cas de VIH-SIDA seraient toujours en attente de médicaments antirétroviraux pour leurs premières ordonnances. La République de l’indicible et de l’indignité, incarnée par des cadres et des administrateurs inconscients sous le manteau d’un Roi qui a souillé et trahi sa fonction.
Source: Figaro du Mali