Otage française au Mali: l’exécutif répond aux critiques de la famille
Paris – Les autorités françaises sont « déterminées » à obtenir la libération de Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, et sont en contact permanent avec son fils, a déclaré mercredi le Quai d’Orsay, en réponse aux critiques de la famille.
Notre détermination à obtenir une solution favorable est totale », a souligné la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll.
Âgée de 75 ans, Sophie Pétronin, qui dirigeait une association d’aide aux orphelins, a été enlevée à Gao (nord du Mali) le 24 décembre 2016 par des hommes armés.
Aucun groupe n’avait revendiqué le rapt, jusqu’à ce qu’en juillet 2017, la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, diffuse une vidéo montrant six étrangers enlevés au Mali et au Burkina Faso entre 2011 et 2017, dont Sophie Pétronin.
Un neveu de Sophie Pétronin a demandé lundi au président Emmanuel Macron « de ne pas laisser mourir (sa) tante là-bas » et de recevoir la famille.
« On sait pertinemment qu’il n’y a rien qui se passe », a affirmé Arnaud Granouillac, reprochant à l’Elysée une « fin de non-recevoir » à « nos différentes demandes pour être reçus ».
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, est « en contact très régulier avec son fils et a également reçu la famille », a répondu la porte-parole du quai.
« Celle-ci est en outre en contact étroit avec les services du Quai d’Orsay qui lui apportent tout le soutien possible. Ils ont notamment contribué aux déplacements du fils de Mme Pétronin au Mali et dans la région et l’ont accompagné à plusieurs reprises », a-t-elle poursuivi.
« La situation de Mme Sophie Pétronin est suivie de très près par le Président de la République », a également souligné la porte-parole.
Emmanuel Macron avait assuré le 13 juillet que les services de l’Etat agissaient « sans relâche », avec une « inlassable volonté », pour retrouver l’otage.