Organisation de la Super Coupe Assimi GOÏTA édition 2023: Koulikoro Sacrifiée à l’autel de la discrimination.
Meguetan INFOS
Lancé le vendredi 18 Août 2023, la super Coupe de football dédiée au président de la transition le colonel Assimi GOITA de cette année se déroule dans la capitale du Meguetan. L’événement qui est sa troisième édition se démarque cette année comme le prolongement de la biennale artistique et culturelle de Mopti en terme de mobilisation et d’intégration sociale. Cependant, malgré le souci des autorités régionales pour faire de cette édition, un évènement particulier à travers l’implication pour la mobilisation, il ressort une frustration de la population locale de Koulikoro. « La commission d’organisation nationale a écarté Koulikoro ».
Délocalisée pour la première fois vers une région, c’est la capitale de la 2e région, Koulikoro, qui a été choisie pour abriter l’édition 2023 de la super Coupe Assimi GOITA, que certains diront la ville du président de la transition. Toute chose d’ailleurs qui a induit la caractérielle mobilisation dont a fait part la population de Koulikoro à la cérémonie d’ouverture. Si tout cela y est, retenons que la marie de la commune urbaine en est la principale source à travers une implication sans mesure dédiée à la légendaire DIATIGUIYA souscrite aux différents quartiers de la commune urbaine de Koulikoro. Ce qui fut entendue et respectée scrupuleusement.
La grande blessure qui reste encore ouverte, est l’inadéquation Koulikoro – Bamako dans le cadre de l’organisation du tournoi. Toujours il est resté que la commission d’organisation nationale dans son programme, n’a pas nourrit l’idée de la mise en place d’une commission locale reflétant la transversalité du projet d’organisation du tournoi. Une commission locale qui devrait servir de courroie de transmission dans l’organisation matérielle sur place : « en toute chose, chaque localité à ses réalités que les autres ignorent ». Toutefois cette commission locale a fait défaut et faisant place à des mécontentements divers au niveaux des différents cadres devant s’appliquer à la mise en œuvre du projet du tournoi.
Tout se trame à Bamako et s’impose à Koulikoro mal informée et où n’existe qu’un vide de gestion et de communication. Les quelques éléments locaux inscrits dans la commission par négociation, environs 3 éléments de Koulikoro, se sentent dans le vide et fonctionnent dans la confusion, car rien ne leurs sont confiés généralement depuis la pré-organisation et pendant le déroulé de la coupe.
Pour la population de Koulikoro et particulièrement ceux concernés par le football, ce comportement est un manque de respect disant, pour raison, qu’au niveau national, on a rasé la tête d’absent. Certes, c’est un évènement à dimension nationale, mais donner une responsabilité de gestion locale est également une réalité. « Mobilisation, communication, presse », Koulikoro a été fustigée dans tous ces secteurs clé de l’organisation. Par extension, toute proposition au niveau locale n’est pas acceptée ou reste dans le suspense d’invalidation.
Ce complexe de supériorité de la commission nationale envers Koulikoro est motif de révolte conséquente. La presse locale est sous représentée et traitée en arrière-plan sur tout le parcourt. Une façon de remonter ces acteurs qui ont souci de la bonne promotion de cette activité qui leurs appartient. Le promoteur de la sonorisation locale de Sory Fouré dit Bozoba qui a été commise spécialement par le maire de Koulikoro, pour assurer, les commentaires publics au stade, a été sommée de mettre fin à ses services sur instruction de l’organisation. Cela, sous prétexte qu’un autre dispositif est mobilisé depuis Bamako pour la même cause. Alors que la journée du dimanche 20 Août, ces équipements sont restés en berne lors des 2 matchs de cette même journée, alors même que le dispositif de Bamako n’est pas arrivé au Stade Mamadou DIARRA H.
Cette situation met encore en évidence, le complexe entre Bamako et le reste du Mali, c’est-à-dire la mauvaise répartition des ressources. conséquence, des frustrations tout avouées. Un complexe tellement encrée dans les Comportements et mentalités que tous les acteurs engagés sur un projet envers une région, manipulent les choses en leur faveur au détriment de la localité concernée, parce que c’est « une question d’argent ???».
Cet effet, cette première expérience qui passe par Koulikoro doit servir de leçon pour la commission d’organisation nationale pour les prochaines éditions. Les enseignements doivent être tirés et mise en œuvre, mais à condition de mettre la question d’argent soit mise de côté et impliquer la population locale convenablement.
Nayté