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Organe unique de gestion des élections : Ping-pong entre le Secrétaire Général du PARENA, Djiguiba KEITA/PPR et l’Universitaire, Dr Brahima FOMBA

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PROLONGATION DU FAUX DEBAT SUR L’ORGANE UNIQUE : QUI MANIPULE QUI ENTRE CHOGUEL ET TIEBILE ?

Il semble se jouer sous nos yeux, presque en direct, une sorte de jeu de Poker menteur entre le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA et Tiébilé DRAME le président du PARENA. Le mercredi 7 juillet 2021, le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA comme s’il avait encore du temps à gaspiller inutilement malgré les vraies urgences qui l’assaillent, a reçu Tiébilé DRAME du PARENA, venu tenter de lui filer entre les mains, sa marchandise politique d’« organe transitoire de gestion des élections ».

Ainsi donc, au mépris manipulateur des conclusions de l’Atelier des 29 et 30 juin 2021 qui, en toute connaissance de cause, avait sagement conclu à son impossibilité fonctionnelle dans le restant de délai imparti à la Transition, le PARENA ex fidèle de l’ex-Président déchu IBK, continu, à l’instigation de son inamovible patron Tiébilé DRAME, de faire de la question de l’organe unique, son petit fonds de commerce politicien.

Il ne s’agit rien d’autre en effet que de querelle politicienne. Qui renvoie finalement à la question de fond qui est de savoir qui manipule qui entre Choguel Kokalla MAIGA et Tiébilé DRAME ?

Pourquoi l’un et l’autre, à travers l’objet inapproprié de cette rencontre, tentent de remettre sur la table une question déjà traitée et tranchée dans le cadre d’une procédure inclusive ?

CHOGUEL KOKALLA MAIGA AURAIT-IL DU MEPRIS POUR L’EXERCICE DEMOCRATIQUE DE LA GESTION INCLUSIVE ?

C’est la question désormais inévitable qui interpelle le nouveau Premier ministre Choguel MAIGA en rapport avec le dossier de l’organe unique. Certes, sa position politique dans sa triple dimension MPR, FSD et M5-RFP est restée favorable à l’organe unique ici et maintenant.

Mais c’est à Choguel Kokalla MAIGA Premier ministre de la République que nous avons désormais à faire. Un premier ministre qui avait lui-même inscrit l’option de l’organe unique dans un processus décisionnel concertée à travers la tenue de l’Atelier de réflexion des 29 et 30 juin 2021.

Pourquoi, alors que ledit atelier a déjà tranché et que le débat sur l’organe unique est clos, le Premier ministre Choguel Kokalla MAIGA se permet-il de rouvrir le même dossier ?

Faut-il comprendre par cette attitude que l’Atelier de réflexion n’était pas sincèrement participatif et qu’il n’était attendu d’elle que la validation pure et simple de la volonté du Premier ministre, comme une sorte de concertation- validation d’une décision déjà actée par lui-même ?

C’est assez troublant de la part de celui qui promet de la gouvernance vertueuse aux Maliens!

LA CLASSE POLITIQUE SOUS LA DOUBLE TUTELLE DE TIEBILE DRAME ET DE SON PARENA ?

C’est tout aussi troublant de voir un parti politique comme le PARENA, inféodé à l’ancien régime déchu de IBK qu’il avait soutenu jusqu’au sacrifice ultime, prétendre venir jouer les premiers rôles dans une Transition de changement.

En vérité, le PARENA procède comme un pêcheur en eau trouble. Dans le fond, l’organe unique qu’il propose sous le vocable mystificateur d’« organe transitoire de gestion des élections » reste exactement dans le schéma institutionnel classique de l’organe unique tel que rejeté lors de l’Atelier. Il n’a absolument rien de spécifique par rapport à ce schéma que les « experts électoraux » qui n’ont jamais organisé la moindre élection dans toute leur vie, s’évertuent vainement à nous vendre.

Le PARENA se considèrerait-il en fin de compte comme la tutelle des sensibilités de la société civile et de la classe politique réunies à l’atelier de réflexion des 29 et 30 juin 2021 ? Cette question interpelle également. Car le voilà qui se permet de rouvrir un faux débat clos suite à un atelier auquel il avait participé sans convaincre personne, que fut celui de la création précipitamment bricolée d’un organe unique de gestion des élections.

L’activisme du PARENA sur cette question déjà tranchée est difficile à avaler, quand on a vu se parti couché dans le nid douillet du régime “autiste” de IBK, en hibernation totale face aux cris du peuple sous l’amplificateur du M5-RFP. L’activisme du PARENA sur la question de l’organe unique est d’autant plus suspect que c’est bien ce même parti, à l’époque abonné à la grande soupe clanique de IBK, qui avait juré sans broncher comme les autres participants au DNI, qu’il fallait un minimum de 4 ans (2020-2023) pour instituer un organe unique de gestion électorale au Mali.

Et dire que ce parti qui s’agite tant ne pèse électoralement que d’un poids plume dont la réalité ne saurait se dissoudre dans les incantations sur les fraudes supposées ou réelles dans le processus électoral de notre pays.

 

Dr Brahima FOMBA, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJP)

 

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DROIT DE RÉPONSE À Dr FOMBA*:

Des prétentions d’un ex putschiste à vouloir donner des leçons au PARENA*

 

Il est un sage adage qui dit que quand on danse avec une catégorie de citoyens, il est bon de toucher quelquefois leurs pieds pour qu’ils ne se croient pas seuls en piste. Sans nul doute, Dr Fomba, constitutionnaliste de son état, est de ceux-ci. Par honnêteté intellectuelle, il nous est arrivé de lui dire bravo pour certains de ses écrits, notamment les ainsi dites autorités intérimaires, ou encore récemment la dénonciation de l’incurie de la Cour Constitutionnelle qui s’autorisait à dispenser le Colonel de prestation de serment….

Mais, quand dans ses envolées, le Conseiller Spécial des putschistes de mars 2012, ceux qui ont perpétré le coup d’État le plus stupide que le monde ait connu, s’en prend au Parena, il est bon d’en dire un mot.

Dans un pamphlet, intitulé QUI MANIPULE QUI ENTRE CHOGUEL ET TIEBILÉ, notre constitutionnaliste donne des leçons de connaisseur des arcanes de l’organisation des élections. Mais, sachez qu’il n’a d’expérience avérée que ce qu’il a acquis au Ministère de l’Administration Territoriale en qualité de Secrétaire Général du département sous le ministre putschiste…..Moussa Sinko Coulibaly.

Eh oui: celui-là même qui a failli proclamer IBK élu dès le premier tour en 2013, n’eût été la vigilance, jamais prise à défaut, de partis comme le Parena. M. Fomba était non seulement SGAL mais aussi le manitou du ministère, en tant que ” sachant”. Et, sur le sujet des sachants et bien bardés de diplômes, il me vient à l’esprit un débat avec de «jeunes» journalistes, émerveillés devant des «sommités» de l’ancien régime que le nouveau PM vient de nommer. J’expliquais que malgré leurs diplômes, ils ont laissé le régime de dictature exclure des étudiants pour faits de tracts, des pères de famille embastillés à Kidal et Taoudéni pour délits d’opinion. Pour conclure, je dis: les dictatures aiment s’entourer de gens bien diplômés et sans personnalité, comme Hitler, entouré des grandes sommités allemandes dans tous les domaines.

Revenant au putsch de 2012, il a été l’occasion pour des gens diplômés de se faire valoir, en se couchant et en avalant tout ce qu’ils ont appris du système démocratique, de montrer souvent qu’ils sont même contre la corruption, tout en acceptant et érigeant en dieu vivant ceux qui ont commis un crime imprescriptible contre le peuple malien. C’est lui donc, notre manitou, qui a participé, instruit et tripatouillé les chiffres de 2013, qui veut donner des leçons au Parena. Cela me rappelle Lénine raillant un Russe qui voulait donner des leçons de démocratie à un Autrichien : « comment un sujet d’un pays arriéré comme la Russie des Tsars peut-il vouloir donner des leçons de démocratie à un citoyen d’un pays civilisé comme l’Autriche?»

N’ayant d’autre haut fait d’arme en matière d’organisation des élections que là où la moyenne a dépassé le total, il dit, avec mépris, aux experts commis par le PM et dont les conclusions sont identiques à ce que l’expertise du PARENA a donné, Dr Fomba, du haut de son expérience, peut s’égosiller: « En vérité, le PARENA procède comme un pêcheur en eau trouble. Dans le fond, l’organe unique qu’il propose sous le vocable mystificateur d’« organe transitoire de gestion des élections » reste exactement dans le schéma institutionnel classique de l’organe unique tel que rejeté lors de l’Atelier. Il n’a absolument rien de spécifique par rapport à ce schéma que les « experts électoraux » qui n’ont jamais organisé la moindre élection dans toute leur vie, s’évertuent vainement à nous vendre » Ce que le défenseur de la victoire d’IBK au premier tour en 2013 ne sait pas, c’est que le document du PARENA date d’avril-mai 2021 et que copies en ont été remises à beaucoup de personnalités et d’experts depuis le mois de mai. Il le sait bien : le Parena aussi réfléchit, critique, produit et propose.

L’ Atelier des 29-30 juin n’est pas une instance de décision contrairement aux propos péremptoires de Fomba « pourquoi remettre sur la table une question déjà traitée et tranchée dans un cadre de procédure inclusive?» Procédure inclusive ou sélective ? Il nous revient en effet, que des partis et organisations, convaincus d’avoir opté pour l’organe unique, ont été spécialement “oubliés”.

Il est connu de tous que dès les premiers pas du nouveau PM, en conseil de cabinet, au lendemain de la formation du gouvernement, l’option de l’organe unique a été annoncée comme décision politique de la Transition. Rappeler au Parena que pendant le DNI il a été convenu que l’Organe Unique prendrait plus de temps pour sa mise en œuvre, c’est visiblement faire preuve de mauvaise foi de la part du Dr Fomba :

1) C’est un coup d’Etat qui nous a amenés là et les coups d’Etat, il sait à quoi ça retourne, lui qui a été un serviteur servile d’un putsch et d’un putschiste.

2) Le bon sens aidant, le PARENA et les Experts du PM disent : on ne peut faire un organe unique complet, à la ghanéenne, comme on en rêve. Le temps ne le permet pas. C’est pourquoi on ne touche pas à la Constitution, d’où le maintien, en l’état, des prérogatives constitutionnelles de la Cour Constitutionnelle en matière de présidentielle et de législatives

Enfin, retenez, M. Fomba, que du PARENA, il n’y a jamais aucune malice, aucune manipulation, quand il s’agit du Mali. On a notre pays chevillé au corps.

Quant à l’influence idéologique ou simplement argumentaire d’un parti, vous savez bien que cela n’a rien à voir avec le score électoral dont vous êtes bien placé pour savoir comment il s’obtient. Ne vous y méprenez pas : le Parena compte sur l’échiquier politique et par le nombre de votants qu’il aligne et par la pertinence de ses propositions sur tous les sujets d’intérêt national.

Voyez-vous, le PARENA ne laisse personne indifférent. Vous-même, vous vous posez la question : « la classe politique sous la double tutelle de Tiébilé Dramé et de son PARENA?»

Toujours debout, le PARENA, hier comme aujourd’hui, qui s’y frotte, s’y pique!

 

Bamako, le 09 Juillet 2021

Djiguiba KEITA/PPR

Secrétaire Général du PARENA

 

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Dr FOMBA BRAHIMA REPOND À DJIGUIBA KEITA, LE POLITICIEN PERIME ET DECLASSE

 

Monsieur Djiguiba KEITA petitement enfoncé jusqu’au cou dans un caniveau au fond duquel, s’est permis de proférer sur ma personne, des calomnies abjectes indignes d’un homme politique qui se respecte. Un petit monsieur de plus ou de trop ?

MON SEUL CRIME : AVOIR CRITIQUE UNE PROPOSITION FAITE PAR UN CHEF DE PARTI

Mon seul crime se résume à ma question posée en ces termes : « Prolongation du faux débat sur l’organe unique : qui manipule qui entre CHOGUEL et TIEBILE ?

Le Secrétaire général du PARENA, Monsieur Djiguiba KEITA, démocrate auto-proclamé et réfractaire à la moindre contradiction, y a vu un crime de lèse-majesté. C’est classique : les responsables politiques insignifiants s’enflamment d’autant plus au quart de tour, que leur baromètre de représentativité est ridiculement bloqué à zéro pointé.

N’est-il pas vrai comme je le soutiens, que le PARENA a été un parti satellite inféodé dans des conditions scandaleuses que chacun sait, à l’ancien régime déchu de IBK qu’il avait soutenu jusqu’au sacrifice ultime ?

N’est-il pas vrai que le PARENA a procédé comme un pêcheur en eau trouble, en rouvrant un débat auquel il avait participé sans être suivi par personne dans sa proposition « d’organe transitoire de gestion des élections » ?

S’agissant de la question de l’organe unique, j’avais conclu que « l’activisme du PARENA sur cette question déjà tranchée est d’autant plus difficile à avaler qu’on a vu ce parti couché dans le nid douillet du régime “autiste” de IBK, en hibernation totale face aux cris du peuple sous l’amplificateur du M5-RFP ». J‘avais ensuite ajouté que « cet activisme est d’autant plus suspect que c’est bien ce même parti, à l’époque abonné à la grande soupe clanique de IBK, qui avait juré sans broncher comme les autres participants au DNI, qu’il fallait un minimum de 4 ans (2020-2023) pour instituer un organe unique de gestion électorale au Mali. Et dire que ce parti qui s’agite tant ne pèse électoralement que d’un poids plume dont la réalité ne saurait se dissoudre dans les incantations sur les fraudes supposées ou réelles dans le processus électoral de notre pays ».

LES ACCCUSATIONS DIFFAMATOIRES DU SECRETAIRE GENERAL DU PARENA

Je commencerai par faire savoir à Monsieur Djiguiba KEITA que je prends ses «bravos» comme des compliments opportunistes. C’est tout simplement à un devoir sinon une obligation professionnelle d’Enseignant du Supérieur, que répondent mes publications qui n’ont d’autre prétention que de nourrir modestement en milieu universitaire notamment, le débat juridique sur la vie politique du pays. Parce que le Secrétaire général manque visiblement d’arguments, il fait dans les invectives et les diffamations indignes d’un responsable politique : Je serais « le serviteur servile d’un putsch et d’un putschiste » ; Je ferais partie des « gens diplômés qui se font valoir, en se couchant et en avalant tout ce qu’ils ont appris du système démocratique » ; J’aurais « participé, instruit et tripatouillé les chiffres électorales de 2013 » ; J’aurais éprouvé du mépris pour les experts du Premier ministre, Je serais « le défenseur de la victoire d’IBK au premier tour en 2013 ».

Ils sont un certain nombre de ces espèces de politiciens périmés qui souffrent le martyre de leur déclassement prématuré et de leur mise en quarantaine politique. Alors, ils déversent des calomnies.

LES CALOMNIES DE L’INDECENCE POLITIQUE

Le droit dit de réponse du Secrétaire général ne débite qu’un torrent nauséabond de calomnies indécentes de nature diffamatoire. Lorsque le politicien perd le sens de l’argumentaire, il finit toujours par se spécialiser dans les invectives indignes. De par mon éducation, je ne vais pas suivre le Secrétaire général dans les insanités à travers lesquelles il tente de me salir. Je me contenterai juste de signaler au Secrétaire général affabulateur que je ne sais pas ce que veut dire « participer, instruire et tripatouiller des chiffres électoraux ». C’est plutôt lui le politicien alimentaire et opportuniste qui serait familier de ces techniques de tricherie électorale qui ne relèvent ni de ma culture administrative, ni de ma culture tout court.

Je serais aussi « le défenseur de la victoire d’IBK au premier tour en 2013 » ? Quelle belle blague ! Alors que ce Président fraichement élu s’est aussitôt débarrassé du Secrétaire général que j’étais pour des raisons bien précises qui m’honorent au contraire et que j’aurai certainement l’occasion de dévoiler ! J’aurais tellement défendu la victoire de IBK qu’il n’a même pas osé me garder pour finir le boulot aux législatives.

Un Secrétaire général politisé, n’aurait jamais osé défendre les principes républicains pour lesquels j’ai été démis de cette fonction. Il faudrait franchement être de très mauvaise foi pour débiter de telles inepties.

Non ! J’ai toujours été et je reste intraitable sur les principes républicains de l’Etat de droit. C’est plutôt le mentor de Monsieur Djiguiba KEITA qui aura été le profiteur de la 25ème heure du régime d’IBK. Lui qui, sans l’avoir défendu en 2013, s’est tout de même fait inviter à sa soupe populaire, non sans avoir d’ailleurs avalé au passage la couleuvre humiliante du tout premier Conseil des ministres ! Il s’en souvient j’espère bien.

Moi, j’ai une chance que Monsieur Djiguiba KEITA le politicien comptant sur les ascenseurs politiciens n’a pas : j’ai toujours appris à compter sur mes propres forces sans attendre comme les politiciens opportuniste, de prochain changement de Président ou de gouvernement pour espérer des strapontins.

L’histoire stupide de « mépris de ma part pour les experts du Premier ministre », parlons-en. C’est tout le problème du politicien Djiguiba KEITA qui reste toujours cloîtré dans les postures démagogues qui ont tant fait de mal à ce pays. Je mets le politicien au défi de dire, si un seul des « experts électoraux du Premier ministre » qui soutiennent l’organe unique, peut se prévaloir d’une expérience d’organisation technique et matérielle d’élections. Cette vérité n’a absolument rien de méprisant.

« L’Atelier des 29-30 juin n’est pas une instance de décision » ! Monsieur Djiguiba KEITA tient le contraire de qui ? Alors dans ce cas, qu’il me réponde si le DNI auquel son parti se réfère était une instance de décision.

MOI CONSEILLER SPECIAL DES PUTSCHISTES DE MARS 2012 ?

Ces propos mensongers et manipulateurs me laissent totalement indifférent. Les Conseillers spéciaux des putschistes de mars 2012 sont connus des Maliens qu’on ne saurait distraire par des bassesses.

Une autre des balivernes indécentes de Monsieur Djiguiba KEITA : « Mais, sachez qu’il n’a d’expérience avérée que ce qu’il a acquis au Ministère de l’Administration Territoriale en qualité de Secrétaire Général du département sous le ministre putschiste…Moussa Sinko Coulibaly ».

Je note ici que la mémoire courte de Monsieur Djiguiba KEITA le politicien frappé de sénilité précoce, fait ressortir des trous dans ma carrière dans les ministères. J’ai la chance de ne pas suivre le parcours facile de Monsieur Djiguiba KEITA le politicien opportuniste et alimentaire, parvenu piteusement, sans mérite personnel autre que le label partisan, à s’agripper à de petits postes administratifs et surtout à un strapontin ministériel. Je ne dois quant à moi, ma carrière qu’à mon seul mérite personnel sans ascenseur politicien ni alimentaire. Ce qui m’a conduit rien que par mérite personnel, à occuper bien avant d’être Secrétaire général, le poste de Conseiller technique chargé des questions juridiques, en 1998 dans un premier Ministère, puis de 2000 à 2008, soit pendant huit (08) ans, au ministère de l’Administration territoriale.

C’est la recherche d‘expertise électorale pour le Secrétariat général de ce même ministère qui avait orienté le Ministre d’alors, vers ma modeste personne. J’ai dû accepter la responsabilité de cette mission, non pas pour des avantages matériels, mais par souci de servir mon pays engagé à l’époque à retrouver une vie constitutionnelle normale.

Je peux sans fausse modestie, me vanter d’avoir plutôt contribué, un tant soit peu, en tant que Secrétaire général, à sortir le Mali de la Transition et à le conduire à une vie constitutionnelle normale. Je n’étais pas plus qu’un SEGAL, ayant uniquement comme souci d’organiser dans la transparence et la neutralité les élections de transition.

C’est Monsieur Djiguiba KEITA le politicien manipulateur qui parle de « manitou du ministère » ou de « sachant ». Je n’ai jamais été ni l’un ni l’autre.

Monsieur Djiguiba KEITA m’accuse également d’avoir été « un serviteur servile d’un putsch et d’un putschiste » ? Si l’éphémère ministre Djiguiba KEITA a des comptes personnels à régler pour avoir été dégagé manu militari du gouvernement à la suite du coup d’Etat de 2012, c’est son problème. Je n’y suis pour rien et je n’ai tiré aucun profit particulier du coup d’Etat de 2012.

Au demeurant, je rappelle à Monsieur Djiguiba KEITA que je ne suis pas d’une culture de soumis ni de serviteur comme c’est le cas entre lui et son mentor.

Si Monsieur Djiguiba KEITA est un habitué du bouillon de culture de la servilité et de la soumission comme il semble bien s’y prendre avec son mentor DRAME, ce n’est pas mon cas. Je n’ai quant à moi jamais servi que la République. Rien d’autre !

Je n’ai absolument aucun complexe à me prévaloir de plus de huit (08) d’expérience en matière d’organisation technique et matérielle d’élections, « un lourd fardeau ingrat » comme l’ont si bien rappelé les syndicats du Département.

Car je sais d’expérience, que c’est parmi vous les politiciens nichés au gouvernement et dans les partis politiques, vous les candidats insignifiants, que se recrutent les parrains de la fraude électorale et des achats de conscience au Mali.

C’est parmi vous les politiciens sans audience politique ni électorale, qu’il faudrait aller chercher les causes profondes de la perversion du système électoral de notre pays.

Je suis fier d’avoir participé dans les conditions que l’on sait, à la réussite de la présidentielle de 2013 qui, n’en déplaise à Monsieur Djiguiba KEITA, reste jusqu’à ce jour, quoi qu’on dise, l’un des scrutins les plus transparents de l’histoire électorale du Mali.

C’est vrai qu’il n’est pas évident pour le politicien nourrit de passe-droit et qui instrumentalise l’administration d’Etat, de comprendre que de nombreux cadres administratifs intègres y compris en matière électorale, continuent d’assurer dignement leurs missions dans l’impartialité et la neutralité conformes à l’esprit républicain.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! La calomnie est l’apanage des médiocres, des « petits » et des lâches.

Les médiocres, « petits » et lâches politiciens, peuvent toujours continuer à calomnier les cadres intègres de ce pays. L’invocation abusive de la fraude toujours prétendument collée à l’administration leur sert au moins d’anesthésie pour calmer la douleur des cuisantes défaites électorales bien réelles qu’ils subissent régulièrement.

Je finirai en paraphrasant Monsieur Djiguiba KEITA himself : « Toujours debout, Dr FOMBA, hier comme aujourd’hui, qui s’y frotte, s’y pique » ! Le Secrétaire général l’apprendra à ses dépens. A la prochaine.

 

Dr Brahima FOMBA, Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJP)

Le Républicain

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