Avant-hier, j’ai publié dans les colonnes de » L’Indépendant » ma mésaventure consécutive à un manquement grave de » Orange Mali » sur la gestion de ses cartes de recharge prépayée. Piteusement, la compagnie essaie de se sauver la face, en partie seulement car la pratique est douteuse, à tout point de vue, sur le plan commercial, sur les valeurs éthiques et déontologiques.
Le 10 janvier, soit le jour de la parution de ma tribulation, à 12 H 52, le numéro 76299907 m’a laissé un message écrit à 12 H 52 au nom d’un certain » Kassim Diallo « , en ces termes : » Bonjour M. Maïga. Je m’appelle Kassim Diallo, Ingénieur chez Orange Mali. Je viens de voir votre plainte sur Mali-Actu. Pouvez-vous me donner, je sais on vous la demandé plusieurs fois, le numéro de la carte que vous avez essayé de recharger « ? Verbatim. Je n’ai pas répondu.
A 21 H, un certain » Pierre Sano « , se présentant à moi comme un cadre de Orange Mali m’informait, à partir du même 76299907, que la valeur faciale de la recharge venait de m’être transférée directement sur mon compte. Vérification faite, la transaction était effective.
Alors, demandais-je à mon interlocuteur, vous êtes bien gentil Monsieur, mais moi j’avais payé une carte dont je devais valider personnellement les codes à partir de mon téléphone. Quelle était la cause du désagrément ? Confus, juste a-t-il consenti à me dire qu’en réalité, » il a y un problème sur certaines cartes prépayées que les machines de traitement ne parviennent pas à décoder « . » Et pourquoi ne retireriez-vous pas simplement ses cartes du circuit ; pourquoi votre clientèle n’est-elle pas informée de la qualité défectueuse de ce service « , ai-je enchaîné ? Pas de réponse. Tout comme pas de réponse au fait que je demande à mon interlocuteur que le service que j’ai sollicité ne passait pas par un envoi bancal de crédit sur mon compte. Mais « Orange Mali « ne va pas se tirer ainsi d’affaire parce que je considère que c’est une faute professionnelle et j’attire l’attention du régulateur du secteur sur cette » façon de faire « , indigne d’une multinationale qui apparemment est juge et partie, en échappant à tout contrôle d’autant que la majeure des parties des clients n’est pas procédurière. C’est pourquoi, j’appelle toutes les victimes silencieuses de » Orange-Mali « à se manifester et à saisir un avocat, comme je l’ai fait, pour que cesse ce mépris d’un autre âge. Pour moi, la lutte continue pour que s’instaurent des procédures transparentes.
Un client mécontent de » Orange-Mali «
Source: L’Indépendant