«On ne peut parler du Malikura sans des chefs soucieux du sort de leurs concitoyens», Mohamed Salia Touré
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C’était lors du traditionnel « Grin » tenu le 5 novembre 2021 au Quartier-Mali, en commune V. La rencontre a enregistré la présence du président et du vice-président du Grand grin, ci-devant espectivement Moussa Coulibaly et Dr Oumar Cissé, ainsi que d’autres responsables du Grin venus des autres communes de Bamako et même de la Diaspora. Les autorités communales ainsi que le chef de quartier de Quartier-Mali ont également rehaussé de leur présence l’éclat de la rencontre, laquelle a mobilisé des centaines de jeunes et femmes autour du thé pour discuter de sujets qui les préoccupent ainsi que des défis qui assaillent le pays et accablent les jeunes au quotidien. Le but recherché, à l’instar des précédentes retrouvailles du Grand Grin, est de doter les jeunes d’outils performants et de compréhension des évènements qui animent la vie dans la société malienne et les amenés à comprendre les défis mondiaux et à les intérioriser. Actualité obligé, le thème du Grin d’avant-hier samedi était le Malikura ou un nouveau Mali. En effet, Mohamed Salia et les membres de son Grin ont tenté d’expliquer ce qu’ils en pensent et de proposer les voies et moyens pour que le Malikura soit une réalité. C’est ainsi que le vice-président du Grand Grin, Seydou Oumar Cissé, comme pour motiver le choix du thème, a déploré la qualité de l’éducation et l’insécurité qui a atteint son paroxysme
Quant à Bintou Yoro Diakité, elle a, au nom des femmes de Sabalibougou, lancé un appel à la gent féminine malienne pour les prochaines échéances électorales. Après plus de 30 ans de démocratie, elle veut que les femmes arrêtent d’échanger leur soutien politique contre 1000f et t-shirt et choisissent les hommes et femmes de conviction. Et de marteler que c’est aussi cela le Malikura. Tiguida Diagouraga, connue sous le vocable Tye Chérie, quant à elle, a expliqué que le Malikura est avant tout la lutte contre la corruption et la création d’emplois pour les jeunes. Le concept implique à ses yeux des dirigeants non impliqués dans les détournements de deniers publics. Rappelant au passage que sa paternité appartient à Cheick Oumar Sissoko avant que le M5 ne s’en approprie pour les besoins de la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, Abdoulaye Dembelé a plaidé pour changement de comportement des Maliens depuis leurs familles respectives jusqu’au sommet de l’Etat.
Et le Chef du Grin, Mohamed Salia Touré, d’abonder dans le même sens en indiquant que le Malikura est un comportement exemplaire de tous les jours, une éducation digne de notre société et une jeunesse bien formée. Pour l’ex-ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, il s’agit de s’écouter et de ne plus donner nos voix aux plus offrants mais ceux qui ont un projet programme pour le développement économique, culturel et social. Pour le Malikura, ajoute-t-il, « il faut un nouvel état esprit et de gestion des affaires publiques par des hommes et femmes prêts à mettre leur intérêt personnel entre parenthèses ». Et le chef du Grin d’ajouter qu’on ne peut parler de Malikura sans des chefs soucieux du sort de leurs concitoyens et sans les jeunes, l’avenir du pays.
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