Le karma, terme sanskrit originaire du bouddhisme, fait référence aux conséquences que peuvent entraîner nos actions au quotidien. En d’autres termes, on récolte ce que l’on sème. Qu’elles soient positives ou négatives, nos actions provoquent une réaction de chaîne. Notre Karma détermine ce que l’on mérite, en fonction de nos actions passées. C’est une justice infaillible.

Bien souvent, l’être humain se comporte de manière irréfléchie, impulsive, ou simplement mauvaise. Il n’y a rien de mal à ça tant que cela n’arrive que de temps en temps, personne n’est parfait après tout. Seulement, si l’on se fie au karma, ces décisions que nous prenons sans réfléchir peuvent nous retomber dessus, et souvent lorsqu’on s’y attend le moins. C’est un peu la vie qui nous renvoie l’ascenseur.

Le terme karma, dérivé de la racine verbale « kri », signifie actes ou actions. Dans la philosophie bouddhiste, le karma est intemporel et se transmet d’une vie spirituelle à une autre. Les bouddhistes insistent sur l’importance de mener de bonnes actions afin d’être récompensés dans une vie ultérieure. Conformément à leurs croyances, un bon karma permettrait de renaître dans une vie meilleure, souvent comparée au paradis.

Karma : une justice naturelle

Dans le monde occidental, le karma est perçu comme une sorte de justice. Une justice « karmique » si vous préférez. D’ailleurs, si vous recherchez les mots karma et justice sur Google, plus de deux millions de vidéos apparaissent en résultat. La popularité du Karma est basée sur la croyance que sa justice est souvent supérieure à celle de l’Homme. C’est une loi naturelle de la vie qui récompense et punit sans jamais faillir à sa tâche. En dehors du sentiment de justice qu’il procure, le karma nous fait aussi ressentir un sentiment de quiétude profonde. Que l’on se sente déçu, trahi, ou blessé, le karma nous apaise car au-delà de sa dimension spirituelle intrinsèque, il nous rappelle que la roue tourne et qu’aucune mauvaise action ne reste impunie.

Phénomène de cause à effet

Le karma peut être associé à une sorte d’équilibre cosmique, car il se base sur un système de rétribution spirituelle à double sens. De manière plus simplifiée, nous recevons ce que nous donnons et vice-versa. Ainsi, le karma maintient un ordre universel. Si vous vous comportez de manière juste et correcte envers les autres, vous recevrez la pareille en retour. En revanche, si vous faites preuve de méchanceté ou d’injustice, vous pouvez vous attendre à partager une expérience similaire.  De ce fait, le karma nous fait réfléchir à deux fois avant de causer du tort à autrui. Ce concept ne repose pas seulement sur des actions concrètes, il se base aussi sur nos intentions. En fonction des sentiments qui nous motivent à  agir d’une manière plutôt qu’une autre, notre karma se développe de façon positive ou négative. Les bouddhistes associent karma et volition, car ce sont nos intentions et notre volonté qui déterminent la vraie nature de nos actions.

Transmission d’énergies

A chaque décision que l’on prend, bonne ou mauvaise, une énergie karmique se forme. Et c’est cette même énergie qui nous accompagne tout au long de la vie, créant ainsi les différentes situations auxquelles nous devrons faire face.  Dès que l’on réalise la présence de cette énergie autour de nous, on développe une conscience de soi qui facilite et régule nos interactions avec les autres. En fonction de nos actions passées, nous apprenons à mieux en gérer les conséquences. Certaines personnes se révoltent et crient à l’injustice quand le karma se manifeste. D’autres en revanche adoptent une attitude plus calme, et laissent le karma faire son travail. Généralement, ces personnes là ont appris de leurs erreurs et ont compris que le karma n’est pas gravé dans la pierre.

Ce qu’il faut retenir,  c’est que votre énergie est en constante évolution, et que cette évolution dépend de vous et uniquement de vous !