Naissance d’un front uni : UNTM- administrateurs civils cheminent ensemble
La première centrale syndicale, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et les quatre syndicats des administrateurs civils viennent de conclure une entente qui scelle leur unité d’action. En application à cet accord, ces derniers ont levé leur mot de grève illimitée entamée le 9 novembre dernier.
L’élément déclencheur est consécutif au propos polémique du ministre de la Fonction publique, Me Harouna Toureh « Je n’ai rien à promettre ni aujourd’hui ni demain » suivi de la nomination de gouverneurs, préfets et sous-préfets militaires qualifiée d’ « insultantes, méprisantes et de provocation ».
Côté UNTM, on a ruminé la récente sortie maladroite du président de la transition Bah N’Daw en Côte d’Ivoire où il assistait à l’intronisation d’Alassane Dramane Ouattara déclaré vainqueur de la dernière présidentielle. Il avait assimilé les grévistes à des malades mentaux. Choquée elle a demandé à ses négociateurs de se retirer. Par la suite, le Premier ministre Moctar Ouane a tenté de recoller les morceaux.
En réponse au président de la transition, le secrétaire général de l’UNTM indiqué que les grévistes n’étaient « ni fous, ni cons, ni à la solde du M5 »
Les discussions ont repris lundi autour des points de revendication.
Projet de loi sur VBG : Le HCIM vent débout
Retour du vieux serpent de mer. Le projet de loi sur les violences basées sur le genre (BVG) fait l’objet de vives oppositions des membres du Haut conseil islamique du Mali. Macky Bah notamment, un des vice-présidents de l’institution s’insurge contre ledit projet qu’il juge « contraire à nos us et coutumes et aux valeurs islamiques ». A lui suivre, il s’agit d’ une pâle copie de l’ancienne loi sous le régime d’Amadou Toumani Touré qui avait jeté dans les rues des confréries religieuses, avec à la pointe du combat Mahmoud Dicko et M’Bouillé Haïdara. Finalement, les autorités maliennes avaient fait marche arrière.
L’ancien Segal de présidence pleure: Lamine Ben Barka, son père
Hier, Lamine Ben Barka s’en est allé. Peut-être que son nom ne dit rien à nos lecteurs. Mais son fils a occupé le prestigieux fauteuil de secrétaire général de la présidence de la République sous l’ère du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. D’ailleurs en raison du rôle de figure de premier plan de ce dernier que la triste nouvelle à fait le tour des réseaux sociaux. Repose en paix père !
Rassemblées par la Rédaction
Source: L’Informateur